Bienvenue dans “SOS Fantômes” en français dans le texte. A l’international, welcome in “Ghostbusters”, l'indétrônable comédie ectoplasmique d'Ivan Reitman avec le plus de antihéros dedans. L’histoire écrite à quatre mains par Dan Aykroyd et Harold Ramis voit trois chercheurs en parapsychologie devenir - entre opportunisme et devoir moral - des chasseurs de fantômes dans une ville de New York en proie à une multiplication de phénomènes paranormaux. A la tête de cette troupe de bras cassés composée de Raymond “Ray” Stantz (Dan Aykroyd) et Egon Spengler (Harold Ramis), voici Peter Venkman (l’irrésistible Bill Murray) que Ivan Reitman nous présente lors d’une expérience scientifique de télépathie toute relative. Winston Zeddmore (Ernie Hudson) un quatrième larron viendra en renfort, se greffer à l’équipe. Ils ne seront pas trop de quatre pour mettre à mal les plans de Gozer le gozerien, un Dieu sumérien qui tente d’entrer sur terre - accompagné d’une horde de créatures démoniaquement drôles - par un portail dimensionnel situé à la cime d’un building new-yorkais - quelle drôle d’idée - ou plutôt quelle bonne idée ! En effet, du haut de ses 36 ans, “Ghostbusters” et ses effets spéciaux incroyables, sa bande-son mytique, reste toujours une référence en la matière. De plus, cette comédie fantastique d’Ivan Reitman viendra confirmer le talent d’écriture d’Harold Ramis (“Un jour sans fin”) mais aussi le brio de Bill Murray, en scientifique et amoureux-transi de la belle violoncelliste Dana Barrett (Sigourney Weaver) - lui qui avait déjà tourné avec Reitman dans “Arrête de ramer, t’es sur le sable” (“Meatballs”) - deviendra avec son rôle de Peter Venkman, une référence de cynisme, de mauvaise foi et d’humour caustique. Et de l’humour, “SOS Fantômes” en regorge - de part ses personnages hauts en couleur - on se croirait dans un cartoon - mais surtout de part ses dialogues - des dialogues devenus tellement cultes qu’ils sont entrés dans la mémoire collective de toute une génération.
Egon : “J’ai oublié de vous faire une recommandation essentielle.”
Peter : “Quoi ?”
Egon : “Ne jamais croiser les effluves.”
Peter : “Pourquoi ?”
Egon : “Ce serait mal.”
Peter : “Ha ha ! Tu réfléchiras avant de tout engluer un mec qui a un positronneur désintégrant hein mon salaud !”
Gozer : “Es-tu un Dieu ?”
Raymond : “Heu...nan”
Gozer : “Alors...péris !”
Winston : “Ray ! La prochaine fois qu’on te demande si tu es un dieu, tu réponds OUI !”
Pour ceux qui comme moi étaient présents au cinéma en 1984 pour la sortie nationale et pour paraphraser Peter Venkman, je dirais ceci : “On est v'nu, on l'a vu, et on a été convaincu !
Un film que l'on connaît tous Parker !!!!