Une ouverture de moins de dix minutes enthousiasmante, ensuite Salt file bien droit dans le sceau d'un bon demi-navet. Il y avait les ingrédients qui me plait mais la faute au réalisateur qui tourne le tout comme s'il débutait dans le domaine de l'action depuis que le cinéma est cinéma. Pourtant Phillip Noyce ne manque pas d'expérience avec Bone Collector puis la saga Jack Ryan, hors ici il se prend un bon saut dans le piètre. Angelina look à la Lily Rush Cold Case et enfin pour la seconde parti un look qui prend du Milla Jovovich pour Ultraviolet, pas étonnant le scénariste de Salt n'est autre que Kurt Wimmer, je vous laisse comprendre le reste. Tout ça c'est bien beau, mais le tout ose côtoyer le milieu Jason Bourne et James Bond mais au féminin et c'est à cinq espions plus bas, scandaleux. Les scènes de cascades sont assez voyantes, on ressent vachement le coté "accrocher par un fil", bien que quelques scènes arrivent à nous tenir l’œil brillant. Des flashbacks mièvre et inutile, sans oublier des ralentis également inutile et qui ne donne aucun confort pour le reste du film. Salt est un film d'espionnage en manque de fibre mature.