Voilà une œuvre littéralement douce comme une caresse. De celle que l’on vit comme une rêverie ou un songe envoûtant mais, bien sûr, réveillé (le contraire serait quelque peu gênant). Ce genre de film qui vous hypnotise de la première à la dernière image. Dans Sans jamais nous connaître, on convoque les fantômes du passé pour réparer son présent et c’est merveilleux. C’est une œuvre apaisante et belle portée par un quatuor d’acteurs tous fantastiques mais que domine un Andrew Scott proprement bouleversant. On regrette juste que la beauté des images et des sentiments exprimés ne nous ait pas ému aux larmes comme on l’aurait voulu. Question de sensibilité probablement. C’est justement une proposition cinématographique qui fait appel à nos sens et nos émotions personnelles, qui en touchera donc certains plus que d’autres selon leur vécu et leur personnalité propre…
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