Conversations mondaines.

Sandrine Kiberlain s'est retrouvée empêtrée avec ces dialogues pauvrement verbeux au milieu d'un musée Grevain multipliant les anecdotes mondaines sur les personnalités en vue de la belle époque. Beaux costumes ou pas, ça ne fait pas un film mais au mieux un onéreux délire de bourgeois.

"- Sarah Bernhardt ; quelle comédienne, quelle femme !

- Mais oui mon cher, saviez vous qu'elle avait soufflé à Zola l'idée de "J'accuse" ?

- Mais non ! Quel esprit, quelle intelligence ! Déjà féministe à son heure, et pour l'abolition de la peine de mort, plus de 100 ans avant Badinter !

- Et une force d'esprit que beaucoup que nos contemporains devraient lui envier ! Ses problème de genoux lui ont causé le plus grand tort, la menant même jusqu'à *l'amputation*.

- L'amputation ! D'y penser j'en trépigne ! Savez-vous qu'elle avait été psychanalysée par Freud ?

- Freud lui-même ?! Sa personne a dû beaucoup l'éclairer sur l'esprit humain. On dit qu'elle était l'amante de cet autre comédien…

- Lucien Guitry ! Celui-ci l'aurait trompée avec Charlotte Lysès, qui s'est elle-même amourachée du fils : Sacha Guitry !

- Oh c'est cocasse, mais quelle culture avez-vous là, reprendrez vous une coupe de champagne ?"