Quand même !
Pour son dernier long-métrage, le réalisateur et scénariste expérimenté Guillaume Nicloux s'empare de "L’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt", pour reprendre le titre de la pièce de théâtre...
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le 21 déc. 2024
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Si j’avais eu des testicules, ça fait longtemps que j’aurais eu une distinction
Évocation de la vie de Sarah Bernhardt, tragédienne légendaire.
Quand dix millions de personnes disent une ânerie, ça n’en reste pas moins une ânerie
Cette biographie filmique est consacrée à la figure emblématique de Sarah Bernhardt, sobrement intitulée Sarah Bernhardt, la divine. L'interprétation de Sandrine Kiberlain se révèle, il faut le concéder, d'une impeccable justesse, épousant avec une aisance déconcertante les contours d'un rôle des plus exubérants et virevoltants, traduisant avec une acuité remarquable le narcissisme flamboyant qui caractérisait cette artiste hors norme.Ce biopic s'avère louable en ce qu'il entreprend une réhabilitation mémorielle d'une comédienne dont la gloire passée s'est quelque peu estompée dans les annales du temps. Peu soucieux d'une fidélité scrupuleuse aux faits historiques, le film œuvre avec une détermination opiniâtre à ne se montrer fidèle qu'à une seule entité : la personnalité baroque et théâtrale de ce monstre sacré de la scène.
Sale putain de Juive
Les séquences dialoguées, notamment celles mettant en scène des échanges intellectuellement stimulants avec des figures telles qu'Émile Zola ou Sigmund Freud, ainsi que l'évocation, bien que parfois en filigrane, de l'antisémitisme ambiant de cette époque révolue, constituent des atouts non négligeables de cette proposition cinématographique.
La France est gangrénée par l’antisémitisme
Néanmoins, une réserve notable tempère cet éloge retenu. Afin de dépeindre cette femme affranchie des conventions et dont la bisexualité est suggérée, le métrage s'attarde avec une insistance quelque peu excessive sur son attachement, voire sa dépendance émotionnelle, à l'égard d'une figure masculine. Ce choix narratif, paradoxalement, tend à contredire l'image d'une femme libre et indépendante que le film s'efforce par ailleurs de construire, introduisant une dissonance regrettable dans la représentation de cette personnalité complexe et fascinante. Bref, en dépit de cette ambivalence, le film offre une fenêtre intéressante, quoique partiale, sur une figure marquante de l'histoire du théâtre.
Et pourtant, les roux sont méchants
Créée
le 6 mai 2025
Critique lue 24 fois
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le 7 févr. 2024
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