Confessions d'un homme dangereux

Je ne pouvais que me réjouir à l'idée de voir Schizophrenia à la suite des nombreux éloges que j'ai pu avoir dessus. Beaucoup de personnes considèrent ce film comme un pur classique du cinéma d'épouvante/horreur. Pourtant, après l'avoir vu alors que j'étais très optimiste, je finis cependant déçu. Il manque un truc.

Schizophrenia, c'est le court parcours d'un psychopathe, schizophrène bien sûr, après sa sortie de prison à la suite de plus de 10 ans d'incarcération. On suit ce personnage qui de suite a une envie pressante de torturer, de tuer. On découvre la personnalité complexe du bonhomme, ses pensées, ses ressenties par la voix-off qui énumère chaque pensée, chaque faits et gestes comme si il lisait un journal intime. C'est une forme narrative intéressante, mais quand cela dure pendant tout le film, c'est gonflant. Le film, dans sa mise en scène, tourne exclusivement autour du personnage, avec des plans souvent très serrés, étroits, tournant autour personnage de façon à ce que nous soyons emprisonner dans cet esprit tordu. Le scénario se limite au simple fait que ce tueur va entrer par effraction chez ses victimes, les séquestrer, les assassiner et en violer une par la suite. Ambiance macabre et dérangeante au rendez vous, nous mettant parfois mal à l'aise grâce à un Erwin Leder ( que je ne connaissais pas) terrifiant. Malgré cela, le film se montre ennuyeux par sa lenteur et son scénario même s'il en reste pas moins intéressant.

Au final, Schizophrenia est un bon film angoissant, mettant le spectateur mal à l'aise, mais néanmoins, je n'ai pas vu le chef d'oeuvre évoqué par de nombreuses personnes.