Demain l'Apocalypse.

Produit, écrit et réalisé par le cinéaste Yeon Sang-Ho (The King of Pigs, Dernier train pour Busan), ce long métrage d'animation a été réalisé un an avant Dernier train pour Busan, dont il est le prequel, l'histoire met en scène d'abord deux sans-abri dont l'un a une étrange morsure au cou qui va propager une contamination dans une gare de Séoul, un endroit peuplé la nuit par toutes les personnes marginales rejetées par la société Coréenne. Cette première infection au cœur de Séoul, suit quatre personnages qui vont être confrontés eux aussi aux réactions variées de la population, ainsi qu’à leurs propres démons.

Ça va mal, vraiment mal...

Alors que le soleil se couche sur la Seoul Station, un vieil homme qu'on pensait mort plante ses dents dans la chair d'un sans-abri. Bientôt, les rues sont envahies de zombies vicieux à la recherche de nourriture.
Hae-Sun, une fugueuse, fait face au cauchemar tandis que son père et son petit ami la recherchent désespérément. Quand les victimes deviennent les agresseurs, le gouvernement déclare le confinement de la station, laissant les rescapés aux prises avec les dangereuses créatures. Alors que leur nombre se multiplie sans cesse, les gens sont obligés de fuir sans savoir s'ils ont une chance de survie.

Je veux renter à la maison !

Interdit au moins de seize ans, ce zombie-movie d'animation sud-coréen, violent et gore qu'on peut voir encore comme une critique sociale de la société Coréenne, une société faite d’inégalités tiraillée entre les riches et les pauvres où les zombies sont la métaphore d’une aversion entre les différentes classes sociales. Comme Romero avant lui le cinéaste délivre un message pessimiste à son œuvre avec un final violent en twist.

C'est une petite morsure, ça va, non ?