Les meilleurs moments de Serial Kelly, premier long-métrage de René Guerra, se trouvent vers la fin avec une version en portugais très particulière du Psycho Killer des Talking Heads, avec des paroles on ne peut plus gratinées. D'ailleurs la B.O du film est excellente et bien adaptée aux aventures déjantées et irréalistes de la "première tueuse en série brésilienne." Un prétexte pour son réalisateur à brocarder la religion, les médias et surtout le machisme ambiant. Un jeu de massacre qui serait réjouissant s'il était un peu mieux maîtrisé, moins vulgaire et obscène, aussi, même si la provocation fait partie du projet. Quant à l'interprétation, il faut hélas déplorer un niveau assez bas et ce, en dépit d'une énergie communicative de son interprète principale qui n'a vraiment peur de rien et assume son physique gargantuesque et sensuel à la fois.

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le 2 oct. 2020

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