Bon, d’abord un mot pour les amateurs de rock : ce film de 2022 n’a rien, mais absolument rien à voir avec le chef d’œuvre de Pink Floyd, bien que dans le rock business, il y ait pas mal de requins, c’est vrai 😉. Il faut reconnaître que dans le registre du film de requin, on a eu droit à peu près tout, du meilleur au pire. Mais JAMAIS de requin sur la Lune !!! Voilà une idée tordue sans doute sortie de l’esprit embrumé de scénaristes hollywoodiens après une nuit de beuverie et d’orgie et mise en forme par Glenn Campbell et Tammy Klein…Que viennent faire des squales mutants sur une autre planète, me direz-vous ? Eh bien, je vous remercie de cette question fort pertinente. Voilà comment on en est arrivé là : durant la Guerre froide, des scientifiques russes mènent des expériences sur des requins mutants, mi-requins, mi-humains, comme armes ultimes. Sauf que ces satanées bestioles réussissent à s’évader. Les deux scientifiques responsables de la bourde s’enfuient en fusée spatiale. Malheureusement, des requins sont montés dans la navette, direction la Lune !
Quarante ans plus tard, une mission américaine décolle de Cap Canaveral afin d’explorer notre satellite lunaire et forcément, le vaisseau va alunir violemment après avoir été pris dans des interférences. L’équipage va rapidement découvrir que les bestioles à dents longues assoiffées de sang ont crée une civilisation avancée sur la surface lunaire mais ne pensent qu’à revenir sur Terre pour la coloniser. Bon, dans le genre scénario bien dingo, celui-ci se pose là, on ne peut pas lui enlever ça. Maintenant, la qualité des effets spéciaux laisse vraiment à désirer et il manque un 2nd degré avec des répliques efficaces pour qu’on s’amuse réellement. On a juste droit à un « Tu sais que t’as vraiment une face de cul ?! » adressé à un des méchants requins par un membre un peu trop téméraire de l’équipage et qui, vous le devinez, ne va pas faire long feu car on ne peut parler sur ce ton à un squale qui vous menace, bon sang 😄! Allez, on peut donc rester bien tranquille sur le plancher des vaches, on ne rate rien, je vous rassure. Par contre, très bon titre.