Parodie de films de zombies qui ne m’a pas séduit !

D’habitude, je me délecte de ce genre de film réunissant un bon lot de références cinématographiques tel que l’invasion de zombies mais malheureusement, je ne vais pas faire partie des cinéphiles vénérant ce long-métrage et qui m’a totalement plongé dans une sorte de phase mélancolique et assommante. Le réalisateur Edgar Wright semble avoir voulu faire son Georges Romero en transposant l’univers de ce dernier à une époque plus moderne dans sa réalisation, à sa propre vision des choses, en faisant agir une bande de potes dépourvus d’un certain sens de la sociabilité, dans un Londres infesté de zombies sortis de nulle part. L’humour britannique qui se manifeste pendant tout le visionnage ne s’est jamais emparé de moi, faut dire que je n’aie jamais trouvé un intérêt de visionner ce film, même si ce n’est que de l’amusement bête, de la dinguerie déplaisante et de la bêtise à prendre au moins au troisième dégrée.

Je reconnais qu’Edgar a tenté d’innover le cinéma d’horreur, en le mêlant avec l’humour inéluctable britannique mais je n’ai pas été touché par son art, à croire qu’il manquait quelque chose pour que je puisse prendre goût à sa passion de la folie. L’introduction ne me donnait pas déjà envie de poursuivre le visionnage, c’est lent, plat et inodore mais une fois la première scène d’action passée, la production bascule directement dans un contexte barge et démoniaque, le genre de surprise que j’apprécie tout particulièrement dans une production. Malheureusement ! Cela ne m’a pas plus séduit que ça, j’ai comme eut une sorte de blocage qui ne m’a pas trop aidé à apprécier ce cocktail diabolique et légèrement sanglant, même si les images gores sont fortes convaincantes et que le casting fait parfaitement l’affaire pour nous embarquer dans un combat mené n’importe comment.

Cela dit ! Je ne suis pas dupe pour voir que le cinéaste tenait pratiquement à casser toutes les codes d’un film d’évasion de zombies, il suffit d’observer Simon Pegg parcourant tranquillement une rue avec des zombies dans les alentours pour le deviner. C’est comme ça pendant tout le film, Edgar soigne ses plans en cadrant là où ça fait le plus mal visuellement, sans que cela nous terrifie. La mise en scène est réglée de sorte à ne laisser absolument aucun temps mort, chaque personnage est défini pour commettre toutes sortes de conneries ou pour ne pas prendre les décisions qui s’imposent, l’ambiance zombiesque est parfaitement définie et quelques morceaux musicaux soutiennent agréablement quelques scènes horrifiques, des points forts mais pas assez pour que je puisse être emporté dans ce délire moyennement persuasif. 4/10

On va au Winchester, on boit une bonne bière en attendant que les choses se calment.