Une femme peut en cacher une autre dans les mirages névrotiques du transfert. L’inconscient mis à nu dans la confusion d'un montage bancal. un film drôle et rythmé, naviguant entre drame et comédie, et mettant en scène avec autant d’émotion que de drôlerie une femme en burn-out , mais énergique et luttant sans cesse entre authenticité et rôle social. Tout était bien construit autour du personnage et les rôles plus secondaires. J’avais de loin préféré. Cette fois j’ai été très déçue car le thème me passionnait la question du double, de l’identification, du transfert etc) . Dans Sibyl, si V. Efira est absolument irréprochable, c’est le reste qui vacille un peu. Ici, on n’est pas dans la comédie, bien sûr, mais tout est mal agencé (enfin je trouve) dans un montage fatiguant, se dispersant entre les différents personnages et imbriquant les situations de manière complexe , il y a beaucoup de surenchère dans les interprétations, des personnages campés sans nuances , des rebondissements peu crédibles avec en plus, une représentation de la psy qui déroge aux principes les plus fondamentaux du métier.