Silent Voice, un chef-d’œuvre de rédemption et de tolérance

Elle est le personnage la plus attachante et le plus développée du film. Sourde depuis la naissance, son père est effrayé et fini par l'abandonner, laissant sa mère l'élever seule. En intégrant la classe de Shōya, elle communique avec son cahier mais il est le premier élève à se moquer de Shōko et prend plaisir à l'humilier et la frapper, en le traitant même de “parce qu'elle ne s'est pas bien lavé les oreilles !”. Tout le monde ferme les yeux, même leur professeur. Un jour, la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shōko, ainsi que l'intervention du directeur de l'établissement. Suite à ce fiasco, Shōko est une nouvelle fois transférée dans un nouvel établissement afin de ne plus subir le harcèlement de Shōya. Au fil des années, Shōko devient une adolescente enjouée et joviale, n'éprouvant aucune agressivité à l'égard d'autrui. Sa bonté la pousse d'ailleurs à accepter les excuses de Shōya lors de leur retrouvaille et à entamer une nouvelle relation amicale avec lui. Shōko démarre un nouveau chapitre de sa vie où elle tentera de percer les sentiments de Shōya. Elle est très courageuse et montre que la violence ne se résout à rien, malgré les années qui passent ! Avec sa gentillesse, Shōya rend très adorable !

Il est, avec Shōko, le personnage le plus attachant et le plus développé du film. Bien qu'au début du film, il est un enfant particulièrement turbulent, énergique et casse-cou qui passait le plus bref de son temps à faire le pitre en compagnie de ses deux meilleurs amis, Kazuki Shimada et Keisuke Hirose. Avec ces derniers, il a d'ailleurs fait les 400 coups et bravait sans cesse le danger avec des “test de courages” destinés à mettre à rude épreuve leurs limites. Étrangement, il se moque de l'opinion d'autrui et le vit très bien jusqu'au jour où une nouvelle étudiante fut transférée dans sa classe. Cette dernière se nomme Shōko Nishimiya et était malentendante de naissance. Fidèle à lui-même, il ne fait aucun différences avec les autres enfants et prend un vilain plaisir à l'humilier et la frapper, en le traitant même de “parce qu'elle ne s'est pas bien lavé les oreilles !”. Un jour, la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shōko, ainsi que l'intervention du directeur de l'établissement. Depuis cette incident, la descendante en enfer de Shōya commence puisque il est considéré comme seul responsable de ce harcèlement et il est à son tour martyrisé par ses camarades et perd même ses deux amis les plus fidèles. Arrivé au collège, Shōya est isolé de tout le monde et est devenu un individu très introvert et ne regarde plus personne dans les yeux, trop honteux de ses actions. Celui-ci est représenté par les croix bleus sur les visages pendant la majorité du film. Malgré tout, Shōya décide de se remettre en question et de tirer définitivement un trait sur son passé de cancre ainsi que sur son enfance calamiteuse qui l'avait conduite à l'isolement. Rongé par la culpabilité et les remords, il décide également d'apprendre le langage des signes dans l'optique d'obtenir le pardon de Shōko. Au grand étonnement de Shōya, Shōko est favorable à l'idée de sympathiser avec lui. Prévu à la base de mettre fin à ses jours, il débute alors un long et tumultueux chemin vers la rédemption pour Shōya dont l'objectif est de clairement gagner l'amitié et la sympathie de celle qui considérait comme son souffre-douleur.
Bien qu'au début du film, il est le personnage le plus détestable, au fil du film, comme pour Shōya, il est très courageux et montre que tous les personnes ont une deuxième chance, surtout pour ceux qui le regrette amèrement.

On montre d'ailleurs que Shōya décide d'affronter son passé en reprenant contact avec d'anciennes camarades de classe, que sont Miyoko Sahara, Naoka Ueno Miki Kawai et Satoshi Mashiba. Rattrapé par son passé après une conversation avec Satoshi, Shōya voit son pire cauchemar se réaliser : ses nouveaux amis sont maintenant au courant de ce qu'il a fait en primaire, et la situation dégénère. Même si son monde s’est écroulé, l’adolescent essaie de faire comme si tout allait bien, mais Shōko n’est pas dupe. Persuadée que tout est de sa faute, la jeune fille tente alors de mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide sous les yeux de Shōya pendant le feu d'artifice ! En rattrapant in extremis, il fait une chute de plusieurs mètres et se retrouve dans le coma, gravement blessé au bassin et à l'épaule. Sous le choc, chacun réagit à leurs manières au drame : la tristesse, la colère, la violence ou la résignation éclatent le petit groupe. Heureusement, le groupe finit plus soudé que jamais.