C'est rare que le titre d'une de mes critiques colle autant à la réalité. Ce film, c'est la MDPH. Pour ceux qui ont l'infinie chance de ne pas connaître cette entité, c'est la maison départementale des personnes handicapées. C'est donc l'organisme qui est censé gérer les dossiers des personnes qui en ont besoin. Sur le papier, c'est donc plutôt quelque chose de bien. À l'instar de ce film, étant donné qu'au moins dans mon département (j'espère que certaines MDPH sont plus organisées que dans le nord.) c'est géré par des branquignols, on en est au niveau où c'est quasiment devenu irrespectueux pour les personnes en situation de handicap... Simon de la Montana, c'est pareil.
Il y a une bonne idée au départ et des films qui ont essayé d'en parler, il y en a eu. On pourra citer le huitième jour évidemment ou, plus récemment, presque avec Alexandre Jollien. Malheureusement, ici, le scénario qui part pourtant d'une bonne intention, mais est étrangement mal géré et finit par devenir insupportable. Multipliant les incohérences, le réalisateur ne réussit pas à retranscrire le message qu'il a voulu faire passer et finit par perdre son public. En bon film de festival, il souffre d'un rythme affreusement lent et le point qui aurait dû permettre au film de se sauver (le message est raté.). Pour ma part, c'est une grosse déception que je ne vous conseille pas.