Tout ce que je déteste dans le genre de l’animation

J’ai fait preuve de bonne volonté et j’ai essayé de me lancer dans le visionnage de ce film, deux fois, mais je crois qu’il vaut mieux ne pas insister, quand on n’aime pas, on n’aime pas, et le moins que je puisse dire c’est que je déteste ce que dégage cette œuvre, qui m’a surtout beaucoup ennuyé. Ce genre de film expérimental me prend la tête, et dans ce cas, dès l’introduction. Ici, on commence avec un exposé de tout ce que l’auteur a appris sur la mythologie indienne, et du Dieu Rama, puis elle nous vend un parallèle avec sa vie personnelle, dans une animation approximative, et chiante à souhait. Un instant, je me suis cru en cours d’Histoire de l’Art, vous savez lorsque votre professeur qui croit bien faire, vous lance dans le visionnage d’un film documentaire pourrie, en mettant sur pause toutes les cinq minutes pour vous expliquer chaque référence censée vous intéresser. Je dois dire que lorsque j’ai vu les notes attribuées sur sens critique à cette œuvre, je me suis dit que je n’avais probablement rien compris au génie de ce film (et c’est probablement le cas) alors j’ai relancé le film, en me disant que je devais me faire violence pour comprendre ce qui plaisait aux spectateurs, mais sans succès, je n’y arrive pas, je trouve ça nul, un point c’est tout (les gouts et les couleurs…). Pourtant d’ordinaire, j’apprécie grandement les films qui s’intéressent à d’autres cultures que la nôtre, mais « Sita chante le blues » à une ambiance décalé, je dirais même, complètement perché, dont je suis tout à fait hermétique. Je m’excuse donc pour cette notre que vous trouverez sans doute injuste, mais que j’assume parfaitement. C’est juste que je ne m’attends pas à ce genre d’esquisse lorsque je me lance dans le visionnage d’un film d’animation. Au-delà de la surprise, ce film est simplement trop loufoque pour que je puisse pleinement m'y intéresser, dans le style comme dans l’histoire.

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