De prime abord, un post apo d'animation hongrois, il faut avoir envie... ça tombe bien, j'avais envie et quelques heures devant moi, débarrassé des enfants gavés d'americâneries. Et bien je ne regrette pas. C'est beau, original. Certes, il faut y prendre son temps et accepter ce monde dystopique où Budapest est sous un dôme car tout autour est mort et que les humains sont autorisés à vivre jusqu'à 50 ans avant d'être récupérés et se voir implanter une graine dans le coeur qui fera d'eux des arbres qui serviront à nourrir les autres... Sauf que, on peut aussi faire le choix du suicide et c'est ce qu'une mère en deuil décide alors qu'elle n'a que 32 ans. Bien entendu, son mari n'est pas de cet avis et va alors s'engager dans une course contre la montre pour empêcher la mutation. Pour cela ils devront rencontrer le créateur de ce système, au delà du dôme, mix entre l'architecte de Matrix et le magicien d'Oz. En chemin cependant, ils réapprendront peut être à s'aimer et profiteront d'un curieux road trip dans les ruines de la Hongrie...
C'est bon donc. C'est crédible, rempli de poésie. Parfois un poil trop new age, un peu soporifique mais si on accepte le voyage alors tout fait sens sur notre place dans le monde mais aussi, sur l'amour vrai et le deuil.
Bref, un film à voir si on en a l'occasion. Un film qui change du tout venant et qui mérite mieux qu'une petite semaine d'exploitation et puis s'en va.