James Bond is back...enfin
Un thème abordé plusieurs fois dans ce film est la résurection, ce qui est plutôt bien trouvé puisque Sam Mendes à su ressusciter la mythologie autour de ce héros, après que Marc Forster l'ai tuée dans QOS.
En effet ici Mendes à su se réapproprier le mythe, sans en transgresser pour autant les règles les plus élémentaires.
On tend la main au fans en leur réintroduisant des références de l'ancienne Saga (Q) mais tout en avertissant juste derrière qu'un virage va quand même être opéré (Q : "Vous vouliez un stylo bille explosif? On ne donne plus dans ce genre d'objets").
De plus en 23 films la saga a su créer des films dans plusieurs registre. Lorsque l'on voit ici la scène d'ouverture, on s'attend donc à un film d'action pur, puis le générique nous fait douter et effectivement une fois celui-ci passé nous sommes dans un film d'espionnage dans la tradition, et peut-être même l'un des plus émouvant de la saga puisque Mendes sait percer la carapace de Bond, nous faire entrer dans son intimité, sans pour autant être obligé de faire enlever à celui-ci son masque de tueur froid et impassible. Le petit défaut est donc peut-être dans la bande annonce et non dans le film lui même, puisque la bande annonce reprenant la plus part des moments d'action de la scène d'ouverture, a pu donc décevoir les amateurs du genre qui croyaient aller voir un film d'action. Un peu dommage d'user de ce genre de stratagème pour un film de cette qualité qui n'en avait sans doute pas besoin.
Enfin un point commun avec QOS, le gunbarrel est absent au début, on le retrouve encore une fois à la fin, mais sans vouloir spoiler, lorsque l'on voit cette fin sur laquelle apparaît le gunbarrel, je trouve que cette fois c'est tout à fait justifié. En espérant néanmoins que sur le prochain, il apparaisse du coup bien au début, dernier point pour récupérer les codes de la saga, tout en se la réappropriant comme a su le faire Nolan avec Batman...