On va parler du film Smile 2. La star Skye Riley commence à vivre des événements étranges devenant de plus en plus terrifiants. Le premier, je l’avais trouvé relativement bon et j’en étais sorti content. Concernant ce second film, il m’a pris aux tripes, je n’ai pas vu le temps passer tellement j’étais obnubilé lors de la séance. Donc oui, je l’ai trouvé très bon.
L’histoire arrive à se détacher du premier, alors oui le concept de base est toujours là et on doit forcément passer une partie explication. Mais le scénario n’est pas une redite. L’idée brillante c’est d’avoir mêler cette histoire de malédiction démoniaque au monde de la musique. Et ce parallèle fonctionne hyper bien. Tout ça permet de pousser dans ses derniers retranchements le personnage principal. Car oui, la dimension psychologique est toujours présente, avec un personnage principal qui va plonger dans la folie en même temps que dans l’horreur. Skye a même un passé qui aura un impact sur tout ça et un entourage tout aussi problématique. C’est tout ce mélange qui fonctionne à merveille.
Et ça donne une ambiance anxiogène, étouffante, stressante. Avec toujours cette extrême violence, c’est très sanglant et très glauque. L’histoire monte de plus en plus en puissance jusqu’au final. J’ai espéré une certaine fin dès le début de la séance et ils l’ont fait, même si c’est prévisible, c’est génial d’avoir osé le faire. Certaines scènes sont extrêmement marquantes, elle me resteront en tête, c’était glaçant, flippant et elles laissent un sentiment de malaise. Il y a juste quelques jumpscares en trop qui n’avait pas lieu d’être.
La réalisation est tout aussi réussi. Avec une mise en scène aux petits oignons, des passages artistiquement excellents, cette mise en scène qui ose des mouvements de caméra originaux, des décors sublimes. Le côté son est très bien géré, la musique sait rester discrète. Et bravo au casting, surtout à Naomi Scott qui est assez bluffante dans son rôle.