Attention: légers spoilers vers la fin de la critique.
Il est 16h00. Dans mon cinéma, tout le monde se rue sur Thor 2, la nouvelle production de chez Marvel-Disney qui risque encore de faire un carton au box office.
Tout le monde ? Non ! Car moi et 6 autres personnes avons résisté à l'envahisseur. Le cinéma s'est donc quasiment vidé une fois la salle ouverte pour Thor 2, et nous, nous attendions la séance de cet intriguant Snowpiercer.
Dès le début, le film prend le temps d'installé son ambiance glauque et assez particulière. On a l'impression d'être piéger dans cet horrible train.
En apparence, cela peut ressembler à une énième histoire de lutte des classes, mais ce n'est pas le cas du tout, et le film va rapidement se délaisser de cet aspect.
Il ne ressemble d'ailleurs à rien de ce que j'ai pu déjà voir. Le réalisateur (dont je vais m'empresser de voir les autres films) mélange tout les genres, et nous surprend à chaque porte franchie, avec de nombreuses ruptures de ton. On passe du drame horrible à des scènes remplis d'humour burlesque. Cet humour est surtout appuyé par certains personnages un peu barrés, comme celui de Tilda Swinton. Mais le rire qui sort est souvent un rire jaune, car les situations restent tout de même assez horribles. Malheureusement je n'ai pu voir le film en VO, je ne peux donc pas vraiment jugé la performance des acteurs, mais Chris Evans est méconnaissable physiquement.
La mise en scène, les décors, les effets visuels (discrets la plupart du temps) sont sublimes. Le scénario est assez dense, il y a un bon nombre de détails et je pense que certains m'ont échappés.
En tout cas, je voudrais saluer certaines scènes vraiment mémorables: une scène d'action absolument énorme perturbée par des blocs de glaces sur les rails et un tunnel qui plonge le wagon dans l'obscurité/ la salle de classe / ou encore le dialogue avant l'ouverture de l'ultime porte, vraiment bouleversant.
J'ai cependant étais moins pris par le film lors de certains passages, je ne saurais pas forcément expliqué pourquoi.
Mais plus je repense au film et plus je le trouve génial. 9/10 qui se transformera peut-être en 10/10 après un second visionnage.
Baptsterd
9
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le 1 nov. 2013

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Baptsterd

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