Film: Snowpiercer - 2013
Réalisateur: Bong Joon Ho
Film vu, finalement, deux ans de procrastination après avoir décidé de le regarder un soir de 2014
Bon alors ce film...disons qu'il avait tout pour me plaire : Dystopie, monde post-apocalyptique, un réalisateur coréen, microcosme, parti pris esthétique intéressant, Ian Mckellen (jusqu'à ce que je me rende compte que c'était John Hurt)...
Snowpiercer c'est ce film où au début tu te frottes les mains en tu dis "Je vais me prendre une claque de folie, puis obligé y'aura des passages bien dialogueux et philosophique pour le Jean-D4rk qui sommeille en moi " Mais voilà, après un début fort sympathique, le propos sert de tremplin à l'action et là, ça se gâte. Je comprend qu'il faille satisfaire Jean-Sasuke tout comme Matiméo, 14 ans qui va à sa première soirée et regarde un film entre potes mais bon, les combats, déjà peu lisibles, s'éternisent mais ça va, c'est pas la mort...
Puis on se demande c'était quoi déjà l'objectif de la révolution tant celle ci semble tourner en rond, paradoxalement en ligne droite. Les scènes montrant l'extérieur du train sont pour la plupart mediocres visuellement, on aurait dit une cinématique de ps2, à part deux-trois plans.
Bon bon, pour avoir commencer le tome 1 de la BD d'où est tiré le film, celle-ci assume complètement son univers dystopique, là où le film, s'il l'assume aussi, est par moment très peu crédible (format oblige ?) : Les combats s'étant éternisés, la remontée des autres wagons se fait trop rapidement, le tout devenant alors tres peu crédible -encore- (sentiment renforcés par les deux mecs qui continuent de se relever et de se battre de manière opérationnelle après avoir reçu des coups de couteau en plein foie et une balle bien placée à l'abdomen).
Si la fin ne m'a pas spécialement plu, elle a le mérite d'offrir une double lecture : Celle de celui qui croit en l'happy ending, s'appuyant sur les images, et celle de celui qu a compris que les images ne viennent qu'appuyer l'improbabilité d'une quelconque fin joyeuse.
En somme, film assez inégal, j'étais pourtant hype...7/10