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Cook, producteur de musique ambitieux, et Faye, jeune musicienne en quête de soutien, vivent une relation passionnelle. Entre attirance et répulsion, les deux amants écument les concerts d’Austin et fréquentent les soirées mondaines de la ville. C’est lors de l’une d’elles que Faye rencontre « BV », musicien-producteur en pleine ascension avec lequel elle va vivre une histoire d’amour qui les marquera irrémédiablement.
Dans ce nouveau long-métrage qui succède à Knight of Cups et Voyage of Time , le réalisateur Terrence Malick se concentre le maillage de relations tissée entre son quatuor de personnages. Porté par un casting de renom – Fassbender, Portman, Mara et Gosling – ce film nous plonge tour à tour dans l’esprit de ses protagonistes, nous livrant par le biais usité de la voix off leurs sentiments et leurs doutes. Au cœur de ce procédé se trouve Faye (Rooney Mara), narratrice principale du récit qui explicite ses peurs au fil des monologues, héroïne clé de l’intrigue qui crée une relation toute particulière avec BV (Ryan Gosling) dont elle ne tardera pas à tomber amoureuse. De cette idylle naissent les plus belles séquences de l’œuvre, confirmant encore une fois la capacité de Terrence Malick à explorer l’intimité de ses personnages, retranscrivant des émotions davantage dans les regards et la gestuelle de ses acteurs que dans leurs dialogues. Des réactions que le metteur en scène traque inlassablement, usant toujours d’une caméra marquée par sa fluidité et sa proximité sans pourtant jamais tomber dans le voyeurisme.
Metropolitan FilmExport
À l’image de Tree of life ou Knight of Cups, Song to Song est basé sur un habile sens du montage, le film faisant se succéder les plans séquences à une vitesse soutenue sans pour autant perdre son fil narratif. Contrairement à Knight of Cups, Terrence Malick suit une narration somme toute assez classique, notamment dans sa dernière partie, retrouvailles entre deux amants qui n’ont jamais réussi à s’oublier. Bien plus clair que d’autres de ses films, Song to Song convoque ponctuellement les interprètes au long de ses deux heures, faisant émerger Patti Smith, Iggy Pop, Cate Blanchett ou encore Lykke Li selon les besoins de l’intrigue. Des personnages dont les courtes apparitions servent la construction d’une intrigue riche des thématiques propres au cinéma de Malick. Alors que Patti Smith ramène constamment le film vers ses origines : le monde de la musique et ses différents travers ; des acteurs tels que Brady Coleman, Neely Bingham, Linda Emond et Holly Hunter renvoient aux figures paternelles et maternelles. L’incompréhension comme caractéristique de la relation au père, le désespoir et la solitude de la mère ou encore la pression de la fratrie sont autant de notions qui ponctuent l’œuvre de Malick et que l’on retrouve une fois encore dans ce dernier long.
(...) La suite sur : http://wp.me/p8521m-qe
Créée
le 12 juil. 2017
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