Un bon pilote de série

Voilà, c'est un bon pilote de série, une sorte de Code Quantum 2011 avec un pilote d'hélicoptère en Afghanistan à la place de Sam Beckett. Sauf que cette fois, il est question d'univers parallèles, d'utilisation limitée à 8 minutes et de récupérer des infos pour sauver le monde. Finalement, on est assez loin de Code Quantum et plus près d'une série dont le nom m'échappe et où un militaire avait je sais plus combien de temps dans le passé pour sauver le futur. Parce qu'ici, pas de Hal et son synthétiseur mais plus une répétition à la "The Groundhog Day".
Rien de bien original là dedans, Duncan Jones prend de bonnes idées chez les autres et en fait un cocktail divertissant mais un peu convenu. Les révélations se font néanmoins progressivement mais on a un peu de mal à se sentir vraiment concernés par cette menace sur Chicago tant les zones d'ombre autour de Colt sont nombreuses. Et puis il y a cette histoire d'amour en épisodes de 8 minutes, qui prend finalement plus de place que tout le reste et qui se fout de savoir qu'elle est rebootée encore et encore : elle progresse. Mouaaaaaais.
Bref, un bon pilote (ça serait tellement plus intelligent de commencer les séries sur grand écran plutôt que de promettre de les y finir), un divertissement pour un dimanche soir pluvieux.