Le printemps pour Marnie

Anna est une jeune fille de 12 ans que ses crises d'asthme isolent auprès de camarades. Pour tenter de la soigner, sa mère adoptive l'envoie en vacances chez sa famille au bord de la mer. Elle va rencontrer une autre fille aux cheveux blonds, Marnie, avec qui l'entente va être fusionnelle.

Après l'excellent Arrietty, Hiromasa Yonebayashi signe un second (et dernier) film au sein des Studios Ghibli, qui parle là aussi d'une fille en quête d'identité, aussi bien de la disparition de ses parents que la rencontre avec une étrangère en quelque sorte. D'où le sentiment de redondance qui prime, même si ça reste un joli film.

Mais j'avoue que j'ai du mal à apprécier le personnage d'Anna, qui semble par moments un peu agaçante dans son côté renfrogné, par opposition à la douceur de Marnie. Le film se passe essentiellement au bord de la mer, ce qui vaut des couleurs vives très jolies, cependant j'avoue que je le trouve mineur, notamment en comparaison du premier film de Yonebayashi, et surtout, il manque quelque chose d'accrocheur comme le fut par exemple la musique signée Cécile Corbel. Quant au scénario, j'avoue avoir compris assez rapidement le twist, notamment sur la relation entre Anna et Marnie.

D'ailleurs, le film va pousser, par son demi-succès (ou semi-échec) le Studio Ghibli à faire une (longue) pause dans la production des films, et Yonebayashi va fonder son propre studio, Ponoc.