Spider-Man : Homecoming, arrivée réussie dans l'univers cinématographique Marvel

Pour être franc, quand on a entendu parler d'un énième reboot des aventures de l'homme-araignée, on s'attendait au pire. Ou, du moins, à être un peu déçu. C'est donc avec des attentes assez basses qu'on a été voir le nouvel opus du désormais pléthorique univers cinématographique Marvel. Et il faut bien avouer qu'on a été agréablement surpris.

Situé chronologiquement directement après les événements de Captain America: Civil War, Spider-Man: Homecoming narre les aventures du jeune Peter Parker (Tom Holland) qui, malgré l'affirmation de Tony Stark/Iron Man - incarné une fois de plus par un Robert Downey Jr. excellent - qu'il n'est pas encore prêt à devenir un Avenger, consacre plus de temps à ses activités de Spider-Man qu'à sa scolarité. La détermination du jeune héro à combattre le crime l'amènera à se confronter à un ennemi à sa mesure, mais aussi à des questions concernant ses capacités et sa place parmi les Avengers.

Résultat d'une négociation entre Sony et Marvel Studios, l'intégration du personnage de l'homme-araignée dans l'univers cinématographique Marvel est une réussite. Si le film peut se savourer par lui-même, il est pleinement dans l'esprit des autres opus de la franchise. Outre la présence importante des personnages de Happy Hogan et Tony Stark, les clins d’œils et références plus ou moins appuyés aux autres Avengers - en particulier Captain America - sont distillés ici et là, jusque dans la vidéo post-générique. Et, bien entendu, Stan Lee fait une brève apparition.

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