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Une saison en enfer
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Le problème avec ce film c'est que la forme utilisée - une sorte de long clip aux couleurs acidulées avec force ralentis et voix off - est censée coller au plus près du fond, un portrait peu flatteur d'une jeunesse américaine en mal de repères. Ainsi, on imagine bien, dans la démarche du réalisateur, que la saturation ressentie face aux effets employés (couleurs, musique, rythme...) est supposée renvoyer à l’écœurement que génèrent les différents personnages et propos du film. Et il faut reconnaitre que la démonstration de ce point de vue est assez efficace : le petit groupe de jeunes gens dont il est question ici incarnent sans la moindre pudeur une Amérique complètement à côté de la plaque, obsédée par les questions de l'image de soi et du fric. Jusqu'à la caricature. Jusqu'à l'absurde.
Après tout pourquoi pas.
Mais encore faut-il avoir l'envie - ou le courage ! - d'adhérer à cette posture. Et là, c'est chacun selon ses limites. En ce qui me concerne, le spectacle de ces bimbos décérébrées en admiration béate devant le mâle dominant arborant flingues, grosses bagnoles et biftons en veux-tu en voilà dans une mise en scène à l'avenant, m'a été trop pénible pour que je puisse apprécier la démarche politique si tant est qu'il y en ait une. Il y a là tant de bêtise et de propos consternants (chez les personnages) que cela en est même totalement déprimant.
Spring Breakers est une curiosité à connaitre ne serait-ce que pour son parti pris extrême et assumé mais pour ma part, tant qu'à passer une heure et demi dans une ambiance fluo/survoltée/hot je préfère de loin le très gratuit mais très jouissif Kaboom de Gregg Araki.
Personnages : 2/10
Scénario/histoire : 3/10
Mise en scène/réalisation : 6/10
5/10
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Créée
le 11 janv. 2017
Critique lue 382 fois
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