The road vampirique

Oh un film de vampire?! Ma première interrogation le concernant se porte sur le genre de vampire auxquels nous aurons droit: Du bobo/classe, cultivé et prétentieux comme ceux d'Anne Rice ( Vous savez ? la dame qui fut un temps créait des histoires intéressantes) Ou bien du vampire sous amphèt à la Matheson.

C'est donc à la deuxième école que nous aurons à faire... Mais il y à un problème houston ! Il ne s'agit point d'un film de vampire, mais d'un film avec des vampires, NUANCE ! Stake Land est avant tout un road movie, un récit initiatique.

Certaines scènes que je préfère passé sous silence pour ne pas spoiler vous prennent littéralement les tripes, tant la détresse, l'instinct de survie, la peur et le courage semblent palpables.

Au final, les vampires ne sont pas si important. Leur background est limité voire inexistant ... comment, pourquoi, quand se sont-ils développés ? Non, le plus important reste les personnages.Les humains du film sont bien plus dangereux que les vampires eux même; il suffit pour cela de voir la folie qui habite les extrêmiste religieux voyant en cette catastrophe un signe divin. Mais sur ce point également, le background reste trop peu étoffé. Les décors filmés par un Jim Mickle certainement fan de Terrence Malick tant certaines scène ressemblent à un hommage( réussi) à ce dernier sont parvenue à me donner envie d'aller aider le "Mister" Personnage pillier du film.

Stake Land, c'est "La route" en plus émouvant. (je ne parle pas du livre soyons clair). Le seul bémol à mon sens prend forme dans le personnage de Connor Paolo, le jeune orphelin recueilli par le "Mister" qui hormis des scènes poignante révélant son talent, reste dans l'ombre de son mentor.

Un sublime road movie donc, superbement filmé, interprété avec brio et une relation Mentor/Elève vraiment touchante.