La sauce J.J. Abrams n’est pas si mauvaise une fois qu’on a saisi son talent. Cependant il y a plusieurs points à reprendre. Restant dans la lignée de son remake en 2009, le voile se brise expliquant ainsi les raisons d’une telle responsabilité. Le défi est accompli dans ce dernier volet. Pourquoi et comment ? Ce ne sera pas à la bande-annonce, ni au casting que la vérité éclatera. Seule la motivation l’emporte sur la curiosité. On s’éprend vite de cette nouvelle aventure, à savoir qu’il ne s’écarte pas d’une partie de la saga originale. C’est alors qu’intervient Abrams pour rendre les choses plus explicites, parfois trop, et plus émotives.


Contrairement au passé, il a décidé de poser son scénario afin d’appuyer les moments clés. L’échange d’informations est d’une intelligence qui surprend enfin. Cette cadence rythme le plaisir sous l’action futuriste d’une différente façon. Elle est assez spéciale et peu appréciée par le public fidèle. Malgré tout, le visuel a bien été maîtrisé. Ce n’est plus un jeu où l’effet spécial doit intervenir pour un déluge de poussière, non. Ce n’est qu’un support rendant les faits plus attractifs. On a convié de rendre son exploitation maximale, mais comment créer dès lors du spectaculaire ? Tout passera sur la trame linéaire du scénario, car l’ironie ne manquera pas au rendez-vous de ceux qui ont déjà été invité.


Et c’est un plaisir de revoir Chris Pine, Zachary Quinto, parfait dans le rôle de Spok en passant, Zoe Saldana, Karl Urban, John Cho, Anton Yelchin et Simon Pegg. L’équipe est fidèlement choisie pour le respect de la franchise. On laisse enfin à chacun, une place dans le film, chose durement négligée dans le premier volet. D’où la nouvelle force, non pas celle de l’espoir stéréotypé, mais celle de l’honneur !


Une fois encore Michael Giacchino signe d’un son magnifique cet univers rematérialisé. Passion, aventure et inconnu, tels sont les limites de notre imagination, le film fait le reste.


Autrement dit, Star Trek Into Darkness admet deux fonctions : celle de découvrir l’univers d’une saga mythique, adapté à notre génération, ainsi que de la redécouvrir sous des aspects nouveaux. Telle la puissance du 7ème Art des temps modernes !


Il en résulte de bons espoirs pour l'avenir !

Cinememories
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le 12 juin 2017

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