JAR-JAR BINKS EST LE PÈRE DE KYLO REN
Nan j'déconne.
Bon, ça y est, j'ai enfin vécu le choc du début d'une trilogie Star Wars. J'avais vu l'Épisode I au cinéma, mais j'étais trop jeune pour connaître Star Wars, et pour comprendre ce qui se déroulait devant mes yeux.
Mais voilà, 2015, je suis un beau jeune homme plein d'expectatives et surtout de bon goût en cinéma, et je l'affirme : Fini le traumatisme de l'Épisode I, cet Épisode VII est une réussite
S'attaquer à une saga culte que son créateur considérait comme finie, c'était s'attaquer à un gros morceau, et pour éviter le désastre de 1999, certaines sécurités ont été prises. Écarter George Lucas du projet en était une, s'assurer les services de Lawrence Kasdan (Scénariste des Épisodes V et VI) au scénario en était une autre.
Le scénario est volontairement calqué sur celui de l'Épisode IV, la formule qui en a fait un monument du cinéma : Un membre de la Résistance cache des données dans un robot, qui atterrit entre les mains d'un-e orphelin-e coincé-e sur une planète désertique peuplée de fermiers et de brigands, et ainsi démarre l'aventure spatiale.
Plusieurs avantages à ça : La narration et le déroulement de l'histoire sont limpides. La continuité directe avec l'épisode VI donne lieu à de nombreuses références, et permet de mêler la charte graphique de 1977 avec le concept-art de 2015.
Mais même si les parallèles sont forts et nombreux avec l'Épisode IV, l'écriture parvient à garder son lot de surprises et de mystères, et les spéculations vont aller bon train dans les deux ans à venir.
Et enfin, JJ Abrams délivre ce qu'il sait le mieux faire : Du spectacle. Les combats de Tie fighters vs X-Wings qui faisaient l'identité des premiers films et manquaient aux suivants sont superbes.
Bon allez, un défaut : Y'a une erreur de continuité assez criarde, qui indique qu'ils ont tourné la scène finale avant le reste.
Mais sinon, pas d'excuse : Allez le voir.