Je suis né au milieu des années 80 et, à l'instar des Goonies, de Retour vers le Futur et de la plupart des grosses productions pour ados de cette époque, j'ai grandi avec la première trilogie Star Wars (les épisodes IV à VI, donc) jamais très loin du magnétoscope, lui conférant un statut évidemment personnel de point de repère cinématographique indétrônable de mon enfance. N'allez pour autant pas croire que je porte ces œuvres comme des références du septième art - je laisse les cosplays, figurines et autres produits dérivés à celles et ceux que l’idolâtrie fait se lever chaque matin -, cependant, entre la part d'attachement infantile et la cohérence narrative qui s'en dégage (mythologie grecque, légende arthurienne, références historiques, etc.), la suite était forcément attendue au tournant par les amateurs de la première trilogie, et donc moi y compris.


Malheureusement, malgré de bonnes idées et une histoire, là aussi, plutôt intéressante, la prélogie s'est pris les pieds dans le tapis vert recouvrant tout du sol au plafond, pour du tout numérique qui faisait déjà tache à l'époque et qui ne pouvait que mal vieillir. Ajoutez à cela des dialogues qui n'en finissent pas, des tartines de niaiserie à chaque scène entre Anakin et Padmé et des acteurs venus uniquement pour cachetonner, et vous obtenez à peine mieux que sept heures de merchandising pour de l'ado prépubère en mal d'inspiration pour claquer son argent de poche.


Alors, quand annonce fut faite que Mickey avait racheté la franchise Star Wars au vieux George, l'appréhension a été grande : peu étant las de ce retour au même schéma auquel nous a habitué Disney, via Marvel, avec sa bouse ultra formatée annuelle - il suffit de voir les budgets pharamineux alloués et les recettes d'exploitation qui le sont tout autant -, difficile d'espérer plus jamais ça pour Luke Skywalker et consorts. Et c'est bel et bien ce qui est arrivé avec ce soi-disant réveil de la force.


Car, en lieu et place de la force, il semblerait bien que ce soit Escherichia coli qui s'est réveillé pendant l'écriture de ce film. En effet, la digestion a dû être anormalement rapide pour que le festin de base se mue en un tel tas d’immondices.


Oui je parle de festin parce qu'il n'existe pas de fiction contemporaine plus documentée que Star Wars. Outre les six épisodes formant les deux trilogies, citons pêle-mêle, et de manière non exhaustive, un univers étendu officiel constitué par de multiples ouvrages (romans, comics, infographies détaillées) et supports (séries d'animation, jeux vidéo) ; un univers étendu hypothétique réalisé par des fans - si on peut les taquiner sur leur collectionnite aigüe et leur envie de se déguiser à 20 ans passés, difficile de les taxer de flemmardise, d'approximation et de manque d'inspiration quand il s'agit d'étendre un univers dans lequel ils se projettent totalement ; des références mythologiques, psychanalytiques et historiques qu'il s'agit simplement de creuser - il n'y a pas que le complexe d'Œdipe et le nazisme dont les auteurs peuvent s'inspirer sans exiger de leurs spectateurs une thèse en lettres classiques. Sans oublier que plusieurs grands scénaristes de Hollywood auraient proposé des scripts, et que George Lucas lui-même n'était pas contre pour donner des idées. Et pourtant, les producteurs ont décidé de se passer des conseils de l'un et des ébauches des autres, de ne s'appuyer ni de près ni de loin sur la suite prévue dans l'univers étendu (officiel ou hypothétique), pour construire une histoire totalement inédite. Le mépris total.


Alors, inévitablement, ça aboutit à la fameuse grosse diarrhée du dimanche après-midi, après que l'on ait passé la veille à boire et manger plein de choses qui, prises séparément, n'étaient pas mauvaises, mais qui, une fois réunies et en trop grandes quantités, s'avèrent indigestes.


Ainsi, avec quelque talent en proctologie, une bonne paire de gants en caoutchouc et un efficace masque en papier, il est possible de déceler en Rey un personnage principal de femme forte, indépendante et non dénuée d'émotions, parce que c'est à la mode (Mad Max: Fury Road, Hunger Games, Game of Thrones), ça fait plaisir aux associations féministes et ça donne l'illusion de la subtilité dans la construction de sa psychologie. Et pourtant, au lieu de s'appuyer sur ce qui fait leur spécificité, justement être des femmes - la pré-adolescente Mathilda dans Léon, la femme dans Nikita et Casino Royale, l'épouse et la mère dans Kill Bill -, Star Wars VII se contente de recycler la figure classique de la femme virile, dont seule l'utilisation de la force physique permet de faire avancer le récit. Du vu et revu depuis une quarantaine d'année avec, entre autres, Ripley, Leeloo et Trinity dans Alien, Le cinquième élément et Matrix.


J.J. Abrams n'est donc pas le premier et ne sera vraisemblablement pas le dernier à employer ce stéréotype d'une autre époque, mais passons. Rey symbolise une partie de l'héritage des trilogies précédentes (on y reviendra plus tard plus en détails), et plus particulièrement les personnages d'Anakin et de Luke Skywalker, dans le sens où tous trois ont passé leur jeunesse sur une planète désertique et malfamée, à survivre grâce à des tafs peu considérés, puis à se découvrir un destin hors norme lié à la Force. Jusque là rien de très original, mais là aussi, passons. Les choses se gâtent subitement quand elle se met à piloter le Faucon Millenium comme si elle avait fait ça toute sa vie. Alors on nous montre quand même quelques hésitations et accrochages malencontreux au début de la course-poursuite, mais après c'est de la précision clinique à chaque manœuvre. On avait bien compris avant cette scène le parallèle avec Anakin et Luke, dont la présence de la Force en eux leur octroie, entre autres, d'excellentes aptitudes au pilotage, mais était-ce nécessaire d'en arriver jusque-là pour représenter sa connexion avec eux, voire sa parenté ? D'accord il fallait bien envoyer une grosse séquence d'action, parce que Star Wars ça reste du space opera, mais un peu de nuance s'il vous plaît, meeerde. Dans l'épisode I, Anakin enfant, qui possèderait un tel taux de midi-chloriens qu'il pourrait avoir été conçu par les midi-chloriens eux-mêmes, galère à finir la moindre course en podracer ; dans la première trilogie, Luke met deux épisodes pour devenir un Jedi à part entière et ainsi espérer combattre sereinement Dark Vador ; ici, dans l'épisode VII, Rey racle deux fois le Faucon Millenium sur le sol, et BAM, elle en devient une pilote experte. C'en est ridicule au point que J.J. Abrams a dû placer une scène de congratulations réciproques entre elle et Finn pour mettre un peu distance sur ce qu'il vient de nous montrer : "hey les gars, c'était juste pour le fun que j'ai fait cette scène, hein, m'en voulez pas trop !". De la bonne grosse surenchère genre Dragon Ball Z, qui envoie du Super Saiyan a quasiment chaque épisode, là où ça tenait de la pure légende dans Dragon Ball. Mais l'écriture au Stabilo ne s'arrête pas en si bon chemin, puisque là aussi sans aucun enseignement, elle fait dans le contrôle mental après deux-trois hésitations et dans la télékinésie du premier coup, et met une pile sans trop forcer à Kylo Ren. Apparemment, du côté des studios Disney, on pisse tranquille sur la progressivité.


Autre poncif, cette fois-ci évité de justesse, celui du personnage noir qui se fait buter au bout de deux minutes, qui plus est toujours comme un con. Là, Finn tient le coup jusqu'à la fin, mais pour ce qui est des clichés racistes, tout y passe : forcément grande gueule (il ne fait que brailler et se plaindre), forcément lâche et fainéant (il déserte les Stromtroopers et ne pense qu'à se barrer le plus loin possible, sans vouloir aider ses potes), forcément voleur (il n'y a pas d'autres explications possibles sur le fait qu'il porte la veste d'un autre), forcément dévolu à un rôle inférieur (éboueur au sein du Premier Ordre, puis simple faire-valoir aux côtés des autres personnages principaux), forcément habile physiquement (il n'a jamais utilisé de sabre laser de sa vie, mais parvient à s'en servir avec suffisamment de dextérité pour limite mettre une fessée au big boss), forcément ramené à sa condition d'ancien esclave, dont il n'a pas à espérer davantage (c'est le seul personnage important qui n'évolue pas au court du film, et la façon dont il se fait maltraiter par un Stormtrooper en matraque électrique rappelle les bavures régulières de policiers à l'encontre d'afro-américains).


Mais là où les clichés sur les femmes et les noirs ne seraient presque pas choquant dans un vieux Stallone miteux des années 80, J.J. Abrams a franchement innové dans le pitoyable pour le personnage de Kylo Ren, censé être le grand méchant du film. Non seulement il est ridicule avec ses caprices à la moindre contradiction - la scène où deux Stormtroopers font demi-tour quand ils s'aperçoivent qu'il est en train de péter un câble est emblématique de cela -, mais il ne ressemble définitivement plus à rien quand il enlève son casque. Non seulement parce que le cérémonial qui accompagne normalement ce genre de scène est totalement ignoré - observez dans Robocop et dans la première trilogie Star Wars comment le retrait du casque est représenté, avec distance et pudeur, exposant toute la fragilité du personnage qui ne peut alors plus cacher ses émotions -, mais surtout parce que le visage de Kylo Ren ne montre en rien la souffrance à laquelle il doit faire face (quel héritage choisir : celui de papa et maman ou celui de papy ?). Pink se taillade les sourcils dans The Wall, le Joker se balafre les joues dans The dark knight, tandis que Kylo Ren semble exprimer sa colère en refusant simplement de ses couper ses tifs, sans doute parce que ça fait rebelle (un comble pour un représentant du Premier Ordre). 200 millions de dollars de budget, des producteurs qui coupent la moindre scène susceptible de ne pas être comprise par un cul terreux de l'Arkansas, des assistants à ne pas savoir qu'en foutre, et personne aurait eu l'idée lui coller des lentilles jaunes comme pour Anakin dans l'épisode III, ne serait que pour justifier un minimum de cohérence parmi les Siths entre deux productions différentes. Et s'il n'est pas encore tout à fait un Sith, puisqu'il ressent une attirance pour le côté lumineux de la Force, en quoi cela aurait gêné de lui faire une gueule de nazillon, à l'instar du Général Hux ?


D'ailleurs, une scène avec eux deux et le leader suprême Snoke finit de nous détacher du récit, lorsque Kylo Ren se pointe à une réunion sans son casque, et que ça passe comme si de rien n'était : c'est une sorte de "friday wear" dans le Premier Ordre ? Tu peux te pointer pépère le vendredi sans ton casque, parce que c'est le week-end qui approche et que le casque, ça fait trop "corporate" ? Vu l'absence de réaction de Hux et Snoke, Kylo Ren est à considérer comme un individu excentrique et instable, dont tout le monde a pris l'habitude qu'il se déguise en un Dark Vador au rabais et qu'il se défoule sur des pupitres de contrôle et des villageois.


Deux voies, selon moi bien plus cohérentes, étaient de ce fait envisageables : soit Kylo Ren est constamment sous contrôle de Snoke, et à ce moment-là il aurait fallu montrer le recadrage régulier opéré par celui-ci sur son poulain pour le maintenir dans le côté obscur (cf. l'influence de l'Empereur sur Dark Vador) ; soit Kylo Ren s'affranchit rapidement de la mainmise de Snoke, pour devenir un électron libre totalement instable, et finalement engendrer une réaction en chaîne aux conséquences phénoménales (Tetsuo dans Akira). Cette dernière éventualité narrative aurait permis de sortir du schéma classique de la lutte du bien contre le mal achevé par un happy-end (utilisé dans la première trilogie), de ne pas reproduire pour autant celui de la descente progressive vers le côté obscur (vu dans la prélogie), mais de se diriger vers une troisième issue totalement inédite, effrayante et incontrôlée, entre le nihilisme forcené du Joker dans The dark knight et la désillusion totale ressentie par le capitaine Willard dans Apocalypse Now. On imagine alors les élans mythologiques et psychanalytiques du récit, le dilemme de la Résistance entre un laisser-faire dévastateur pour le Premier Ordre et une contagion potentielle aux systèmes Rebelles environnants, la nécessité de stabilité à tout prix au sein du Premier Ordre, malgré les velléités expansionnistes et le recours systématique à la haine comme élément de cohésion... et, en écho à notre propre civilisation, une mise en perspective de faits plus récents que le nazisme, à savoir ceux des tueries aux États-Unis et en France, perpétrées par une jeunesse suicidaire et en manque de repères.


La question de l'héritage n'est pas spécifique au personnage de Kylo Ren, puisqu'elle se pose aussi dans ce que J.J. Abrams a souhaité conserver des trilogies précédentes. Ainsi, en réalisant une quasi mise-à-jour de l'épisode IV (Rey / Luke Skywalker, Jakku / Tatooine, Maz Kanata / Yoda, BB-8 / R2-D2 , Starkiller / Étoile noire, Kylo Ren / Dark Vador, Snoke / Empereur), il ne s'est déjà pas foulé pour trouver une structure narrative cohérente et vouée à fonctionner - celle du héros aux mille et un visages, théorisée par Joseph Campbell et largement mise en application par George Lucas pour l'épisode IV -, mais en plus il ne s'encombre pas d'une quelconque subtilité pour transcrire l'évolution de ses personnages, quand ils y ont droit. Car, comme on l'a vu, le traitement de Kylo Ren est raté, Finn est cantonné à celui de l'esclave libéré, Rey oscille entre le vieux stéréotype de la femme virile et le plagiat pur et simple d'Anakin et de Luke Skywalker. Ajoutez à cela Han Solo, Leïa Organa et Chewbacca uniquement présents pour le fan service, Luke Skywalker pour le cliffhanger (et donc, par définition, pour créer une attente artificielle hautement rémunératrice pour la suite), et les troisièmes rôles renforcent peu subtilement l'impression que l'on a du camp auquel ils appartiennent - Poe Dameron est forcément le meilleur pilote de la Résistance, mais il a su rester sympa et dispo en offrant son blouson à Finn ; la capitaine Phasma ne sert qu'à impressionner avec sa corpulence imposante et son armure argentée ; le général Hux est nécessairement une copie conforme de tonton Adolf (quoique rouquinisée) : Snoke ne peut être que représenté par un hologramme colossal et dans un lieu sombre, parce que sans ça on aurait été trop cons pour comprendre qu'il représente l'antagoniste absolu.


Et puis, outre les personnages humains et humanoïdes associés, l'univers Star Wars présente un personnage matériel reconnaissable entre tous : le Faucon Millenium. On nous le vante comme le vaisseau le plus rapide de tous, une véritable légende de la contrebande et de la Résistance, et comment est-il introduit dans Le réveil de la Force ? Comme un vieux tas de ferraille qui pourrit dans une décharge. Y'avait pas une façon plus réaliste et grandiose de le faire entrer en scène ? Dans la séquence en question, Rey et Finn fuient une attaque du Premier Ordre en se dirigeant vers un vaisseau quelconque stationné au sol devant eux. Le vaisseau est détruit par un chasseur impérial, Rey et Finn tournent la tête... Ô SURPRISE, IL Y AVAIT LE FAUCON MILLENIUM JUSTE A COTE, ET ON L'AVAIT PAS VU !!! INCROYAAABLE !!! T'es sérieux, J.J. Abrams ?! Bien sûr, là où nos deux héros se seraient dirigés directement et sans aucune hésitation vers le Faucon Millenium, puisqu'ils en connaissent l'histoire et la réputation, on leur fait appliquer la bonne vieille logique des films d'actions de série B : les héros ne peuvent voir que ce que l'on montre au spectateur. Alors, si le Faucon Millenium n'est présenté qu'à la fin de la séquence, les héros ne le verront pas avant. Tant pis si la série B n'existe plus depuis 30 ans et que cette logique chie sur l'intelligence du spectateur qui a raqué plus de dix balles sa place, l'important est de masquer les défaillances d'un scénario écrit à l'arrache pour engendrer le plus rapidement possible le maximum de pognon. Et, bien sûr, magie du cinéma oblige, le Faucon Millenium est ouvert aux quatre vents, clés sur le contact, et plus aucun chasseur impérial ne parvient à le faire exploser en un seul tir... la grande classe, quoi. Des esprits chagrins diront que Rey, forte de son instinct de Jedi qu'elle n'a pas encore découverte, savait qu'un chasseur impérial allait tirer sur le premier vaisseau vers lequel ils allaient se diriger, elle a donc préféré sacrifier le vaisseau quelconque. Imparable.


Bon, ce Star Wars VII présente de nombreux autres défauts importants qu'il serait trop long à énumérer et détailler, surtout vu les pavés que vous avez dû endurer pour arriver jusqu'à ces lignes, si toutefois vous ne les avez pas enjambés allègrement. La conclusion à donner à cet article est que le rouleau-compresseur hollywoodien a de nouveau détruit une franchise respectable, pour la transformer en pure machine à cash, mondialisée et consensuelle. Le film plait au plus grand nombre, venu pour se reposer le cerveau en buvant du coca et en mangeant du pop-corn, et c'est tant mieux pour l'industrie du cinéma et le secteur pharmaceutique. Quant à celles et ceux qui avaient grandi avec cette mythologie moderne et se l'était appropriée, il vous reste encore quelques bons vieux Zelda à redécouvrir et des bouquins de René Barjavel, Philip K. Dick et Isaac Asimov à ouvrir pour continuer à s'aventurer dans une galaxie lointaine, très lointaine.

Берт_Ран
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le 3 janv. 2016

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Берт Ран

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