Le monde se divise en deux catégories : ceux qui regarde Alien et ceux qui regarde Starship Troopers.
Dans un futur lointain, et même vachement lointain, l’humanité enfin ralliée sous la même bannière, celle de la Fédération, qui au passage ressemble fortement aux Etats-Unis, est menacée par les une espèce extraterrestre : les parasites. Des aliens, sorte d’insectes géants, bavant, grouillant et tout ce que fait d’un insecte, un insecte. Sauf que dans le future vachement lointain de Starship Troopers, les insectes, ils sont énorme, violent et surtout intelligent. Au point de mettre en place des stratégies militaires à l’échelle intergalactique et mettre en danger l’espèce humaine.
Mais ce film ce n’est pas juste le combat classique de l’humanité contre des méchants aliens. C’est aussi l’histoire d’une bonne vielle vengeance. Johnny Rico, le gentil soldat bien coiffé, est lancé à la poursuite des parasites, pour venger sa famille morte à Buenos Aires, explosée par l’impact d’un « météore détourné par du plasma parasite en provenance de Klendathu », dixit le « Federal Network ». Le réseau d’information de la fédération qui diffuse tout au long du film quelques brèves en guise de transition.

Impossible de décrire en quelques mots l’univers de Starship Troopers. Et en même temps l’intérêt de ce film est ailleurs. En regardant Starship Troopers on ne se lance pas à la découverte d’une civilisation, avec des codes, des traditions, les lois. On n’attend pas de découvrir des mondes merveilleux et gigantesques avec ses autochtones. Ici on n’est pas dans Dune ou dans Avatar, ici c’est Starship Trooper, ici on cherche de l’énorme, de gros, du gras qui tache bien et qu’on en a plein les doigts et même qu’on est super content après.
Car énorme est le seul mot capable de définir ce film. Tout y est énorme. Les décors, les costumes, les aliens, les dialogues, l’histoire, la musique et même l’émotion. Sans parler du patriotisme exalté et de l’action explosive. Tout y est tellement « trop » que plus rien n’est crédible et pourtant là où la plupart des films tombent dans la parodie, Starship Troopers devient une caricature, divinement brossée d’une main de maitre, grossissant les traits et les codes du genre, c’est ca la force de film. Bien sur on aimerait croire que l’exagération était calculée au moment de la réalisation. On vaudrait croire le réalisateur qui affirme avoir voulu jouer la carte du second degré et puis au bon d’un moment on réalise que non et puis on s’en moque. On profite juste des répliques du sergent Zim et des explosions d’arachnides. Et un fois ce cap franchi, Starship Troopers passe dans la catégorie des films tellement bien raté qu’ils en deviennent bons. Des films incontournables.

Qu’on ne s’y trompe pas, Starship troopers n’est pas un bon film, mais ce n’est pas non plus un mauvais film. Starship troopers est tout simplement un film culte, que même les plus réfractaires au cinéma sauront apprécier.

Alors n’oubliez pas les seuls bons parasites c’est les parasites morts !

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Philsbberg
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le 5 juin 2014

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