Bon p'tit synopsis vite aif' : 1 type, 3 événements. Voilà c'est le résumé le plus short que je peux faire de ce film (j'espère qu'avec ça vous avez capté les méandres et la complexité du personnage parce que j'ai quand même fait un sacré effort...). Ce type c'est donc Bill Gates lol je suis drôle, non en fait c'est une blague (je préfère préciser mon humour n'est pas à la porté de tout individu), c'est donc Steve Jobs juste avant la présentation de trois produits ayant marqués sa carrière: Le Macintosh en 1984, le NeXT Black Cube en 1988 et l'iMac en 1998 (si si team 98 rpz big up à vous zizou en force xoxo). D'ailleurs dès le début on voit qu'Apple faisait le tarba avec ses produits : genre 2 pov' slots sur le Mac, un système ultra fermé, casi pas de mémoire mais une toute zoulie interface, et bah ça à pas changé. Bon tout d'abord ce qui est bien avec ce film, c'est qu'il parle d'Apple sans jamais vraiment en parler, sans jamais faire de pub ou faire d'éloge à la marque. Enfin il parle surtout de Steve et de ses états d'âmes, de ses problèmes avec ses proches et tout les trucs dont à la base on en à rien à foutre mais qui sont ici rendu très intéressant par le réalisateur (et surtout par le scénariste, Aaron Sorkin, toujours en forme dans les traces de The Social Network mais en moins bien) et qui font de Steve Jobs plus un homme qu'une icône, avec ses défauts et ses qual... ah non en fait. Michael Fassbender est du coup très bon dans ce rôle, il mène ce film comme un chef d'orchestre et incarne vraiment bien ce visionnaire (enfin après j'ai jamais connu Steve Jobs personnellement donc je peux pas trop juger mais perso je trouve qu'il passe bien). Kate Winslet elle aussi excellente, parfaite dans ce rôle de secrétaire/pseudo femme/pseudo maman/pseudo soeur/pseudo dresseur Pokémon. Et tout ça sur fond de Bob Dylan et d'une musique merveilleusement bien composée s'accordant parfaitement avec le montage, très rythmé et dynamique, rendant ainsi les dialogues plus efficaces. Le seul vrai problème c'est qu'au final vu qu'on sui trois lancements de mêmes produits plus ou moins, ça revient un peu toujours au même et on commence presque à se lasser de ce petit jeu. Sinon les incrustes de textes dans l'image crée un coté innovant à l'image de la marque (ou pas mais j'aime bien faire des fausses interprétations de trucs qu'en fait c'est quedal). Bref c'est un très bon film – et particulièrement dans sa mise en scène et dans le scénario – dans lequel on se laisse très facilement emporter jusqu'à ce final en crescendo, intense et brillant, qui vient magistralement clore le film.