C'est un endroit isolé, déserté par ses habitants, quelque part à la frontière de la Yougoslavie et de l'Italie, après la deuxième guerre mondiale. Un lieu où vit un vieux charpentier, dont la femme se meurt de vieillesse, et la dernière vendeuse de châtaignes, solitaire, qui rêve de départ. Le premier film de Gregor Bozic adopte une narration circulaire, non chronologique, où se mêlent la réalité, les fantasmes et les hallucinations de ses deux personnages. Tout empreint de réalisme magique et de poésie, le film nécessite un esprit ouvert, sans obligatoirement chercher des explications rationnelles à ce qui advient. Et même elles semblent parfois opaques, ces histoires des bois de châtaigniers fascinent par leur beauté et leur douceur, en dépit de la mort qui rôde.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)

Créée

le 5 janv. 2020

Critique lue 221 fois

3 j'aime

3 commentaires

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 221 fois

3
3

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13