OVNI cinématographique qui ornait les étagères des vidéoclubs dans les années 90, Street Trash débarque sur Shadowz pour marquer votre rétine au fer rouge par son gore décomplexé. Cette série B de premier choix évoquant fortement les productions Troma alterne avec grâce et finesse entre les vomissements, les pets, les émasculations et les liquéfactions corporelles sur des toilettes. (Shadowz)



L'histoire est vraiment très simple : un commerçant trouve dans sa réserve une caisse remplie de petites bouteilles d'une étrange liqueur alcoolisée. Pour le commerçant, c'est tout bénef' : il décide de vendre la marchandise sur le champ pour une somme dérisoire aux poivrots du coin, c'est-à-dire les clochards. Mais la consommation de cette liqueur provoque certains effets étranges. En effet, après avoir but quelques gorgées de la fameuse boisson, les clochards sont pris de convulsion et... explosent littéralement dans tous les sens.


L'histoire ne casse pas trois pattes à un canard mais bon, ne faisons pas la fine bouche, s'il n'y a que Julie Lescaut ou Fort Boyard à la télé ce soir, le choix est vite fait.
Quel est alors le principal intérêt de ce film, résolument trash ? Personnellement, il n'y a qu'une seule chose qui m'ait plut : les scènes gores. Car question gore, on est largement servit : explosions de corps dans des geysers de sang (de couleur fluo!), pénis arraché puis utilisé à des fins originales ("passe la balle! passe la balle!"), etc. Des séquences gores assez poilantes avec des effets spéciaux assez bien faits dans l'ensemble.

L'histoire en elle-même ? Bah, je ne vais pas m'étendre sur le sujet parce que franchement, elle n'est pas intéressante. On suit les déboires de clochards qui essayent de s'en sortir et d'un flic véreux qui tente d'arrêter un clochard à la tête d'une bande (de clochards évidemment). C'est là le bas blesse : beaucoup trop de scènes de dialogues inutiles qui n'apportent rien à l'histoire déjà pas terrible.

Reste donc des scènes bien gores à souhait qui raviront les fans de tripes et de boyaux frais. Pour les autres, passez votre chemin.



Clin D'œil :
Le cinéaste Jim Muro est devenu un chef opérateur réputé à Hollywood. Street Trash est son seul long-métrage.




Créée

le 7 mars 2021

Modifiée

le 19 août 2024

Critique lue 118 fois

Blockhead

Écrit par

Critique lue 118 fois

D'autres avis sur Street Trash

Street Trash
Slade
8

Kaleidoscope viscéral

Avis aux amateurs du genre gore, ce film peut vous plaire ! Dans une ville qui est décrite comme dans un prélude à un monde post-apocalyptique, une bande de clochards tente de mener leur vie à bien...

le 28 sept. 2010

14 j'aime

2

Street Trash
Ugly
6

ça a le goût de l'alcool, ça ressemble à de l'alcool, mais...

Déjà, l'affiche du film prévient le spectateur : ça va pas faire dans la dentelle. Le réalisateur filme les dépotoirs les plus immondes que compte l'Amérique, le Bronx grouille d'une foule de...

Par

le 26 févr. 2017

12 j'aime

2

Street Trash
gruute
4

Viper (pas) au point

Mon 1er contact avec ce film, et pendant longtemps, c'était cette affiche avec les pieds tranchés (particulièrement intriguante quand on a 10 ans et qu'on rentre dans son vidéoclub ^^). Après, je...

le 30 avr. 2020

7 j'aime

8

Du même critique

Charlie Chaplin, le génie de la liberté
Blockhead
10

Critique de Charlie Chaplin, le génie de la liberté par Blockhead

Depuis plus d'un siècle, le monde entier connaît et aime Charlie Chaplin. Génie du burlesque, Chaplin a mis son talent au service d'un idéal de justice et de liberté. Son meilleur scénario fut celui...

le 18 janv. 2021

9 j'aime

4

Edward aux mains d'argent
Blockhead
10

Critique de Edward aux mains d'argent par Blockhead

Sous la forme d'un conte de fées moderne, Tim Burton aborde le thème de l’exclusion. Adoptant un parti pris esthétique original, cette fable dotée d’une étonnante composition de Johnny Depp est un...

le 2 déc. 2015

9 j'aime

Jim Morrison, derniers jours à Paris
Blockhead
7

Critique de Jim Morrison, derniers jours à Paris par Blockhead

Dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971, le corps de Jim Morrison est retrouvé sans vie à Paris, dans la baignoire d'un appartement, par sa compagne américaine Pamela Courson. Ce décès aux circonstances...

le 9 juil. 2021

7 j'aime