Stung
4.7
Stung

Film DTV (direct-to-video) de Benni Diez (2015)

Une de mes attentes du festival était ce Stung de Benni Diez, premier long-métrage qu’il a adapté d’un de ses courts. Pour notre plus grand plaisir, le film nous est présenté par le sound designer - le bruiteur - et le monteur des dialogues, deux professions de l’ombre pas mises souvent en avant. Comme d’habitude le film commence sous un tonnerre d’applaudissements et de cris par un public déchainé. Le premier plan est pastorale et bucolique… Puis une guêpe se fait violer sous nos yeux par un insecte inconnu! Ça commence bien, les effets spéciaux sont soignés et efficaces, le générique est beau. Passé cette petite introduction, on se retrouve dans le van de catering de nos deux personnages principaux, qui se rendent dans une immense demeure pour une quelconque célébration, avant que des guêpes géantes envahissent les lieux. Mais dés la séquence d’exposition, ça cabotine. Elle est d’un ennui à mourir, et les acteurs ont l’air tous tellement désincarnés ou trop stéréotypés que la sauce ne prend pas. Mention spéciale à Lance Henriksen qui se balade à travers les séquences tel un zombie sans faim. Les quelques blagues sont également si mal écrites, qu’elles plombent le film, et donne l’impression de regarder une pub pour la Matmut avec Chevalier & Laspalès.


Je me dis que lorsque les monstres arriveront, on aura alors le droit à un peu de fun, mais le réalisateur tient sa caméra avec les pieds, et oublie de mettre en scène. Ainsi, dans la première séquence d’action, malgré quelques effets gore bien craspec et jouissif, on se retrouve noyé dans une espèce d’hystérie collective, venant aussi bien des personnages que du montage. Puis, le métrage enchaîne, jusqu’au bout, des séquences de dialogues chiante à mourir, dans lesquels des personnages dont on se moque éperdument nous raconte leur vie, et de séquences d’actions brouillonnes et hystériques. Une belle grosse déception ; donc je vais aller revoir Arac Attack.


Tiré du journal de festival du BIFFF : lire l'article entier sur mon blog...

VictorTsaconas
2
Écrit par

Créée

le 23 avr. 2015

Critique lue 1.5K fois

5 j'aime

Victor Tsaconas

Écrit par

Critique lue 1.5K fois

5

D'autres avis sur Stung

Stung
Gand-Alf
2

Tu veux mon dard ?

Présenté au festival de Tribeca en 2015 et inédit dans nos salles françaises, Stung m'avait fait changer de pointure avec son affiche fort aguicheuse et son point de départ complètement con. Oui, je...

le 4 oct. 2016

6 j'aime

Stung
SlashersHouse
5

Critique de Stung par SlashersHouse

Ah les films de bêbêtes ! La peur des insectes est ancrée au plus profond du cerveau reptilien de l’être humain, il est donc on ne peut plus aisé de réussir à nous révulser rien qu’en balançant...

le 17 août 2015

5 j'aime

Stung
VictorTsaconas
2

Ça vole pas haut...

Une de mes attentes du festival était ce Stung de Benni Diez, premier long-métrage qu’il a adapté d’un de ses courts. Pour notre plus grand plaisir, le film nous est présenté par le sound designer -...

le 23 avr. 2015

5 j'aime

Du même critique

Tusk
VictorTsaconas
1

#WalrusNon, non et non!

(...) le parrain de la geek culture mondiale Kevin Smith est à l’honneur ce soir, pour son dernier film Tusk, délire horrifique dans la lignée du géniale The Human Centipede de Tom Six. J’attendais...

le 30 nov. 2014

18 j'aime

9

Black Moon
VictorTsaconas
9

Alice au pays du soleil gris...

Après un premier film délicieux, on enchaîne avec celui que j’attends aujourd’hui, le premier du thème principal du festival cette année Les Singulières. Black Moon de Louis Malle, est un film rare,...

le 9 avr. 2016

9 j'aime

1

Alone
VictorTsaconas
7

Faites des gosses!

(...) Après la compétition internationale de courts-métrages, la journée continue avec l’avant-dernier film en compétition, Don’t Grow Up de Thierry Poiraud, un film français en langue anglaise...

le 30 déc. 2015

8 j'aime