On fera lapidaire autant par flemme que par volonté de synthèse : le sujet (être sans le savoir une superstar à l'étranger et vivre dans un taudis à Detroit) est extraordinaire, le personnage au moins autant. Mais le documentaire est brouillon, pas particulièrement bien réalisé (ces passages animés dégueulasses, ces diaporamas de paysages pour meubler entre deux interviews), et perd en route la moitié de ses problématiques (d'où sort la rumeur du suicide ? Où sont les royalties ? Que savaient les maisons de disque, et qu'est ce que c'est que ce mec chelou de Clarence Avant ?).
Il reste évidemment ces chansons, plus belles et les unes que les autres, et l'envie de rendre justice à ce song-writer inexplicablement resté sur le quai du train pour la postérité. Mais quand ton seul point fort c'est ta BO, t'aurais peut-être du faire un clip.