Summer Wars
7.1
Summer Wars

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda (2009)

Aaaah, doux espace d'expression, tu me tente, les doigts me brulent...
Je craque!
Pour recadrer le contexte, disons que je suis dans un âge pénible de cynisme, et seul le froid obscur d'une lame parcourant des veines inconnues me fait frissonner.
Non, c'est faux.
J'aime aussi la mievrerie, ou plutot la poésie touchante, les couchers de soleil, je peux même pleurer devant Marie poppins!
Mais là, LA! je dit faute, stop, halte, beware, achtung et j'en passe!

Je hais ce genre d'oeuvres, pretextant un fonds de sujet potentiellement interessant (je sais pas moua, genre, les reseaux sociaux, c'est le mal!) ou pouvant être traité avec un peu de maturité, de piment, poser quelques questions, tourner malsain ou même faire l'apologie de la rencontre par ce type de réseau, pour faire un film.
On se contente donc de suivre une famille japonaise bourgeoise (pardon, on dit héritière de clan, honneur, réputation, pedigree), considérant qu'un minable chevreau fils de rien (entendre ici cadre moyen et ayant fait une école, pas le drogué à dance dance révolution) n'est pas suffisant pour déflorer une petite geignarde (pardon, "héroine de manga trop kawai"), même si ce chevreau est bon au concours kangourou.

Mais ne vous inquietez pas, l'histoire d'OZ arrive!
car oui, dans cet univers ultra social, un réseau est la pour les réunir tous, et dans les ténebres les lier. L'idée n'est pas mauvaise, et je pensai naivement que le contexte enfantin était là pour faire contraste, nous heurter de plein fouet! Quand j'ai vu la tête légèrement psychotique de love machine, les choses pouvaient pourtant prendre un bon tournant...

Aller, EXIT Oz, on s'en tappe de faire quelque chose d'interessant, prennons des personnages creux, archétypés (et pourtant, je n'y connais rien), mettons de la misogynie, un scénario téléphoné dès la première minute (faire la liste serait trop long) et pour finir des passages pseudo-épiques OU moralisateurs OU tentatives émotionelles capables de faire pâlir la subtilité.

Pourquoi, sous pretexte d'animé (donc asiatique, CAD Trop coooool et inattaquable), tout est beau et bien? Non messieurs, il ne suffit pas de mettre en dessin et mettre du "made in nimportnawak" pour faire un bon film, il faut passer par l'anecdotique étape du fonds
belgandhi
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le 18 janv. 2013

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