Dany Boon reforme le duo comique qui l'a fait décoller non pas ses oreilles mais vers d'autres sphères avec les ch'tis. Il retrouve donc le mauvais acteur Kad Merhad, car oui ce mec est toujours aussi mauvais d'un film à l'autre et ça ne s'arrange pas. D’ailleurs pourquoi ça s’arrangerait vu qu'on le paie grassement pour ça. Il incarne ici le rôle d'un médecin dont la vie est polluée par un patient hypocondriaque joué par Dany Boon.
Dans la vie Dany Boon est lui même hypocondriaque, il se sert de sa propre expérience pour faire le sujet de son film. C'est d’ailleurs comme ça qu'est né le sketch du K-way lors d'une émission radio d’Arthur dans laquelle il racontait cette anecdote, même chose pour la maison du bonheur ou il avait encore raconté une anecdote chez Arthur dans laquelle il parlait des artisans et notamment de l'achat d'une boiserie ancienne qui s'est fendue une fois le chauffage mis en route. Boon fait encore une fois la même chose en parlant de sa vie, seulement ici il liste les petits soucis que lui pose ses angoisses en les alignant les unes derrières les autres sans lien. Ce qui donne une enfilade de scènettes pas très heureuses, très maladroite et plus catastrophique que drôle. J'ai ri mais pas d'un rire amusé, mais d'un rire nerveux dérangé par la piètre qualité des gags proposés. Et comme ce personnage d'hypocondriaque ne peut pas constamment être enfermé dans un cabinet médical. Dany Boon lui fait quitter ce lieu, pour rentrer en contact de réfugiers et pour créer un quiproquo entre son personnage et le chef des rebelles, qui lui ressemble physiquement. Là les gags deviennent encore plus lourdingues qu'auparavant. On est dans un franglais pas drôle, et dans un quiproquo consternant de facilités narratives ce qui donne des scènes totalement ringardes à l'humour nullissime.