Comme souvent dans l'art, le livre vaut 100 fois mieux que le film, lent, contemplatif et introspectif d'Imbert.
Trop bien portant, barbe taillée, ongles propres, légère cicatrice pour ne pas trop froisser sa belle gueule, Dujardin n'est pas crédible par rapport à l'aspect réel de Tesson, émacié et cabossé par la vie.
Mis à part de beaux paysages surtout en début du film, "Sur les chemins noirs" tourne à vide, notamment lors des rencontres particulièrement superficielles (celle avec Dylan "braco" Robert en particulier) ou avec quelques autochtones. Le narcissisme d'une vie parisienne faite d'alcool, de beaux hôtels et de groupies potiches) rend également le personnage finalement peu attirant.
Un film qui fait plouf donc ! Lisez le livre à la place !
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