Wrongs for the deaf
Fort du succès d’Un tramway nommé Désir, Kazan renouvelle l’aventure avec Brando. Il s’agit désormais d’ouvrir les cloisons de l’adaptation théâtrale et d’embrasser la ville, ou plutôt un de ses...
le 5 juin 2019
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Chaque fois entre deux visions de ce classique du cinéma, j'oublie la force dramatique et la pertinence du propos de ce chef-d'oeuvre de Kazan produit en marge des studios, mais dès que je le revoie, ça me ressaute aux yeux. Les thèmes sont nombreux dont celui de la dénonciation très personnel pour le réalisateur, les dialogues sont autant de morales. L'histoire de ces quelques personnes qui s'élèvent contre la syndicat des dockers tombé entre les mains de truands est tellement prenante et son discours social intelligent surtout qu'à l'époque Hollywood ne parlait jamais de ce milieu prolétaire sauf pour le caricaturer. Il y a des scènes formidables celle du speech du prêtre sur le cadavre encore chaud de Duggan ou ce final avec la bagarre. Les personnages sont tout aussi grands et brillamment interprétés pas seulement par Marlon Brando mais aussi par Karl Malden en curé révolté.
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Créée
le 29 juin 2019
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le 5 juin 2019
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J'aurais pu avoir de la classe, j'aurais pu être un champion. J'aurais pu être quelqu'un au lieu de n'être qu'un tocard, ce que je suis, il ne faut pas se leurrer. En signant Sur les Quais,...
le 20 avr. 2014
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