Première perle d'une trilogie décroissante
J'attendais de revoir les trois films réalisé par Park Chan Wook avant d'essayer de rédiger quelque chose. C'est chose faite, je me lance. Une fois n'est pas coutume, j'ai fais mon tiercé dans l'ordre chronologique, heureusement...
Mr Vengeance représente beaucoup de chose que j'apprécie dans le cinéma asiatique : des personnages attachants, atypiques comme par exemple le jeune homme sourd aux cheveux colorés ; son amie révolutionnaire aussi sans oublier le père évidemment ; des plans calmes où je peux prendre le temps d'apprécier l'image ; des cadrages riches de diversités, d'inventivités ; des situations singulières comme avec les dealers d'organes dans l'immeuble désaffecté ou l'enterrement de la sœur qui fera basculer l'intrigue vers la seconde partie du film ; des scènes de vies ; des excès de violences ; une morale décalé de celle des occidentaux...
Et j'en passe, ce film m'a une nouvelle fois scotché par sa simplicité et son efficacité.
Contrairement à Old Boy que j'adulais il y a quelques années et qui a perdu tout intérêt si ce n'est le pourquoi de l'affaire. Car la débauche de violence gratuite, l'esthétique globale et le déroulement du scénario ne sont plus à mon goût aujourd'hui, du moins sur ce film. Même la musique ne passe plus.
Et du coup, je n'avais pas de souvenir du dernier opus Lady Vengeance. Je comprends mieux pourquoi, je n'ai pas tenu plus de 30 minutes, tellement ennuyé par un montage fatiguant, une histoire lourde, sans parler des cadrages et de tous les effets de transitions superficiels. J'oublierai vite ce dernier.
Je vais continuer ma re-découverte de la filmographie d'un des boss du cinéma coréen en essayant de mettre mes préjugés au placard. A bientôt.