« 3% de la pollution que nous subissons aujourd’hui, proviens de Tchernobyl » !

Le 26 avril 1986, le réacteur #4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. La suite, vous la connaissez tous. Par contre, ce que l’on sait moins, c’est ce qu’est devenue la nature et les animaux présents sur le site depuis la fermeture de la ville, déclarée zone interdite. Sur un rayon de trente kilomètres, la nature est restée préserver, les animaux, tous décimés après la catastrophe, sont parvenus à repeupler le site. Comment ce fait-il qu’aucun d’entre eux ne soient atteint d’une quelconque malformation ? Pourquoi ont-ils tous l’air en bonne santé ? Il en va de même avec la nature, les fleurs et les arbres sont bel et bien là, si certaines espèces sont plus fragilisées, dans l’ensemble, le nuage radioactif où les radionucléides se sont dispersés irrégulièrement et n’ont eu aucun impact sur eux. Aussi étrange que cela puisse paraître, on se souvient pourtant des nombreuses malformations qui avaient été déclarées tant du côté des humains que du côté des animaux. La nature semble avoir reprit ses droits, malgré les innombrables pertes lors des toutes premières années de la catastrophe. La ville de Pripyat est devenue un véritable laboratoire à ciel ouvert, des scientifiques venus du monde entier se relaient dans leurs recherches. Ils y trouvent leur bonheur tandis que d’autres n’y voient qu’une simple tragédie sans réelle intérêt. Aujourd’hui, la ville est toujours sous quarantaine, à cause de la forte présence de césium et de strontium, et ce, 20 ans après ! « 3% de la pollution que nous subissons aujourd’hui, proviens de Tchernobyl », dixit un passage du film, cela laisse réfléchir . . . !

(critique rédigée en 2010)

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