Ted
5.6
Ted

Film de Seth MacFarlane (2012)

A l'envers, Ted ça fait Det. Voilà.

Il y a un moment où il faut se rendre à l'évidence. Personne n'est parfait, tout le monde peut avoir un moment de faiblesse, une baisse d'inspiration, le besoin de rembourser la nouvelle aile avec un piscine intérieure et spa de sa maison. C'est probablement ce qui est arrivé à Seth McFarlane, d'ordinaire acclamé par une critique (pas toujours inspirée elle non plus il est vrai, et même parfois débonnaire) et un public conquis.

Ted était une promesse : celle de charmer les âmes d'enfant au fond de nous, réalisant en images les rêves des petits garçons que nous n'avons jamais cessé d'être. Le doudou de notre enfance qui prend vie et nous accompagne au quotidien, franchement, qui n'y a jamais pensé ? Personne.

Il faut se méfier de ce que l'on veut vraiment, car court le risque de voir nos souhaits exaucés paraît-il. Impossible de savoir si le rêve de chacun aurait été d'avoir un ours et une vie telle que celle de Ted, mais le doute est permis.

C'est bien simple, tout ce qui aurait pu être intéressant ne transparaît dans le film que comme une bonne idée avortée. Si la bande annonce était alléchante, c'est parce qu'elle comprenait 100% des trouvailles. Rien d'autre ne permettait de provoquer le moindre sourire, ou alors de sarcasme et d'ennui (si l'on peut sourire d'ennui, il faut voir).

Les gags tombent à plat passée la découverte de l'univers faussement irrévérencieux, le scénario est hyper prévisible (il est littéralement possible de prévoir la scène suivante), des acteurs insipides, incarnant des personnages sans aucune personnalité et, il faut bien l'avouer, Mila Kunis est probablement la plus vulgaire et vicieuse des bimbos des années 2010. Il n'y a rien à sauver dans ce film pas drôle, pas assez intéressant, pas suffisamment romantique, sans idées, blindé de caricatures (wesh on met un bong, et les types c'est des gros fumeurs, on des trop des rebelles cool) et en définitive trop long pour ce qu'il a à nous dire, à savoir absolument rien. Passez votre chemin, remplissez votre douille et éclatez-vous, au sens propre, vous aurez moins l'impression de perdre votre temps.
hillson

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