Andrew Garfield en Peter Parker est une évidence : parfaitement impeccable en ado tourmenté, à cent lieues au-dessus de Tobey Maguire, son développement en future araignée humaine est un délice de narration parfaitement maîtrisé et loin du carcan stéréotypé habituel.
Mais dès qu'arrive le méchant... alors là, on passe clairement du niveau de Batman Begins à celui du Professeur Foldingue (et ce n'est pas pris au hasard)
Certaines séquences sont à hurler tellement elles sont moches et/ou mal foutues (du niveau de Green Lantern) et en clair toute l'approche à échelle humaine disparaît au profit d'un cahier des charges boulimique et indigeste, dopé aux effets spéciaux grand spectacle et aux séquences super-héroiques du niveau des 4 Fantastiques !
Mis à part quelques bonnes idées, Danny Elfman nous offre une fois de plus une BO à foutre en l'air (ça nous manquait pas pourtant, depuis Real Steel) et la fin ouverte plus que convenue ne nous donne finalement pas du tout envie de connaître la suite des aventures de ce nouveau Spider-Man, tant on n'attend finalement plus rien de ce reboot au départ plutôt encourageant, et finalement plus que boiteux à l'arrivée.