The Assassin est un film absolument unique, un chef d'oeuvre, je n'ai pas d'autre mot. Au dela de la splendeur habituelle des costumes, des soieries et des paysages, ce film prouve une fois encore la virtuosité de son metteur en scene Hou Hsiao-hsien qui nous hypnotise , nous emerveille; Hermétique au premier abord, contemplatif évidemment, The ASSASSIN nous conte une histoire d'amour brisée entre deux cousins dont le destin a été contrarié par les enjeux politique et les complots aux confins de la Chine médiévale; The Assassin est un "Ange dechu", un ange gardien qui doit se muer en tueuse a gage partagée entre le désir de vengeance et son amour intact pour son cousin, elle n'est pas sans rappeler le samourai interprété par Alain Delon dans le film de Melville; ce film limpide m'a encore plus fasciné , ensorcelé, envoûté et ému lors de la seconde fois ! La magie, le mystère , les intrigues ont fini par operer leur charme! Admirateur inconditionnel de ce magicien qu'est Hou Hsiao Hsien, j'ai été transpercé par la lame de son talent qui au dela de sa camera, touche nos sens et notre inconscient; Que dire de la photographie, inegalable, qui rappelle la splendeur des eclairages a la bougie qui illuminait déjà Les Fleurs de Shanghaï de Flowers of Shanghai (1999). Chaque plan est une oeuvre d'art, non illustrative et gratuite, mais qui sert une histoire d'amour contrariée, Laissez vous emporter et envouter par ce faux film d'art martiaux; pardonnez moi, mais je ne tarierai jamais assez d'éloge pour ce chef d'oeuvre absolu, un sommet dans l'oeuvre considérable de ce grand maitre du Septième Art.