Sam survit miraculeusement d'une mission spatiale. On ne saura jamais le pourquoi du comment ni pourquoi elle est seule à survivre. L'équipe qui l'accueille ne pose aucune question. Elle gère sa convalescence et l'enferme dans une résidence haute sécurité pour surveiller sa santé. Sauf qu'il y a bien quelque chose qui l'a suivi.
Entre son couple qui ne tient plus, sa fille adoptive qui a besoin de sa mère, son corps qui se décompose et la menace invisible qui est peut-être le fuit de son imagination, Sam va devoir affronter son destin.
Avec une bande annonce qui intrigue, parce qu'il y a un peu de moyen à l'écran et il y a aussi Laurence Morpheus Fishburne au casting, je me suis demandé comment ce film a pu décrocher la moyenne de 3,7/10.
Et bizarrement le film se regarde bien. Les acteurs tiennent la route, surtout la petite fille. La musique appuie bien sur la tension tout le long du film et on s'attache vite au personnage malgré le manque d'éclaircissement au départ. La réalisation est sobre et le ton lorgne vers un SF façon PREDATOR avec un sound design très similaire, puis on assiste en parallèle à du Body Horror, sans comprendre le lien et toujours cette menace qui rôde autour de Sam. Le 2/3 du film tient en haleine, on a envie de comprendre, de voir ce que cette bête, si elle existe, est venue chercher. Puis le film bascule dans son dernier quart d'heure et plante son public sur ce qu'il est venu chercher.
ça m'a fait cet effet quand j'ai regardé les Gremlins avec ma fille de 11 ans. Elle a eu peur des Gremlins dans la "phase découverte" où ils ne sont pas montrés à l'écran, cette peur qui est mal dosée pour un film familial. The Astronaut souffre exactement de ce désequilbre. 1h10 de Predator et 15 minutes de E.T, surtout que cette finale est assez kitsch et est vite expédiée. James Cameron aurait sûrement mieux emmené cette transition et moins dosé dans la montée de l'angoisse de la première partie. J'ai mis un 6/10 parce que le film se regarde quand même bien malgré sa fin wtf.