La vengeance d’un apiculteur prend une tournure nationale après qu’il se soit révélé être un ancien agent d’une puissante organisation criminelle…
Visionner The Beekeeper (2024) dans son intégralité relève soit de l’inconscience soit de la bêtise humaine (j’opte donc pour la 3ème option, à savoir que j’avais du temps à perdre et que j’ai tenté de l’occuper du mieux que j’ai pu… et je le regrette amèrement). Une chose est sûre, je comprends mieux pourquoi ce film passe à la trappe en France et ne bénéficie pas d’une exploitation en salles, contrairement à bon nombre de pays aux quatre coins du globe.
David Ayer (Suicide Squad - 2016) a mis en boite un film d’action qui ne cesse de se reposer sur des poncifs et basé sur un pitch de départ tellement grotesque que cela n’augurait rien de bon pour la suite. Sans réelle surprise, le reste du film ne sera pas mieux et ne s’avère n’être rien d’autre qu’un actionner bourrin et écervelé (des dialogues insignifiants), qui se repose sur un scénario parfaitement con et qui manque clairement d’originalité (une puissante organisation clandestine connue sous le nom de "Beekeepers". Tient, tient… ça nous rappelle vaguement "La Grande Table" de la saga John Wick). Le film n’est rien d’autre qu’une enfilade de scènes d’action illisibles (tout est dans le montage, afin de rendre crédible Jason Statham, malgré ses 56 printemps).
D’ailleurs, on pourrait aisément dire que Jason Statham est la version chauve de Liam Neeson, enchaînant des films d’action sans saveur et identiques les uns aux autres. Sans oublier que Jason Statham a cette faculté à toujours jouer le même type de personnage sans chercher à se renouveler. Avec lui, aucune surprise, on sait d’avance ce que l’on vient voir, à savoir un type inexpressif, mâchoire serrée comme s’il se retenait de se chier dessus pendant toute la durée du film et qui se fight comme un surhomme (parfaitement irréaliste, mais visiblement tout le monde s’en fout).
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