Ce parcours d'un émigré juif et hongrois aux Etats-unis, qui semble inspiré d'une histoire vraie, a pour dessein de décrire le mêlé de nombreuses histoires de rescapés, ce que The Brutalist parvient à dépeindre avec succès et esthétique. Malgré ses 3 heures révolues, ce film aspire et tient en rythme grâce à une histoire rebondissante et une mise en scène recherchée qui permet de faire ressortir la pesanteur de cette destinée.
The Brutalist entremêle architecture, psychologie, histoire américaine et immigration avec grandeur grâce à un excellent casting, de pures cadrages, une bande-son immersive et la lutte constante de l'architecte Toth pour se faire une place dans la société Pennsylvanienne et s'émanciper : "Nul n'est plus esclave qui celui qui se croit libre sans l'être."-Goethe.