Bon. Deja je suis bien heureux d'avoir bravé ma flemme pour le voir au cinéma.
Clairement a la maison je l'aurais consommé comme une mini serie de 3 épisodes.
Un peu perturbé par l'entracte n'empêche qui même si elle m'a permis d'aller au toilette a un peu coupé mon immersion.
Sinon le film :
C'est un gros travail de creux, ou sans avoir des "révélations" tout prend quand même un sens différent une fois le film terminé.
J'y ai vu une vrai fresque sur les rapports de force économique aux USA. Sur cette fascination qu'a le capitaliste pour l'artiste mais ou l'argent reste la ou la girouette s'aligne.
Souvent dans le film un élan idéaliste est stoppé par une considération financière aussi étrange soit-elle.
La "Vision" de l'artiste qui était au départ le moteur du projet est soumise a l'économie et même si ça ne semble être que pour la forme.
Mais comme aujourd'hui on découvre vite qu'un idéalisme est sujet au cours de la bourse qui est le vrai baromètre de la reverie.
Forcément cette "force économique"
est aussi une force masculine, qui prend, consomme, possède aussi bien le matériel que l'immatériel, aussi bien la terre que les individus.
Une force incapable de créer par elle même mais qui pour autant dévore ceux qu'elle utilise pour créer.
Le film réussit a avoir une ampleur surprenante alors que dans le détail il en prend finalement peu.
La reconstitution est limitée mais le film nous immerge totalement, nous fait voyager et semble être la fresque monumentale qu'il est.
Ce que je veux dire c'est que j'entends qu'on l'a fait pour 10 millions de dollars ce qui est très très peu.
Alors peut-être que c'est une communication habile mais en tout cas le film fait clairement plus riche qu'il ne l'est vraiment c'est indéniable.