The Butterfly Ball
7.7
The Butterfly Ball

Concert de Tony Klinger (1977)

D'où l'importance de ne pas confondre "filmer" et "faire du cinéma"

Quantième Art


Il faut être clair sur la notion de film : ce truc, s'il doit être considéré comme tel, est absolument épouvantable. C'est surtout un concert filmé. Le concert en question est celui de Roger Glover et son album-concept The Butterfly Ball and the Grasshopper's Feast. On ne peut normalement pas critiquer la teneur cinématographique d'un concert, mais ça n'empêche pas les cadrages d'être affreux et le montage dégueu. Les coups de zoom sont ratés aussi. Dans le tout s'intercalent des plans filmés hors de la scène avec une mocheté répugnante. Les passants regardent la caméra comme is c'était un ovni, et pour cause, les déguisements que portent les « acteurs » devant elle sont abominables. Le seul truc bien du film est encore le mythique dessin animé de la chanson Love is all, encore qu'il est coupé à la sauvage de sorte qu'il n'a plus aucun sens au final. Et puis la chose illustre le pouvoir de la musique ; l'album est tellement bon que cela nous anesthésie contre l'horreur du tournage. 1/10 pour la critique, 8/10 pour l'appréciation.

EowynCwper
1
Écrit par

Créée

le 1 mai 2018

Critique lue 768 fois

2 commentaires

Eowyn Cwper

Écrit par

Critique lue 768 fois

2

D'autres avis sur The Butterfly Ball

The Butterfly Ball
EowynCwper
1

D'où l'importance de ne pas confondre "filmer" et "faire du cinéma"

Quantième Art Il faut être clair sur la notion de film : ce truc, s'il doit être considéré comme tel, est absolument épouvantable. C'est surtout un concert filmé. Le concert en question est celui de...

le 1 mai 2018

2

Du même critique

Ne coupez pas !
EowynCwper
10

Du pur génie, un cours de cinéma drôle et magnifique

Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...

le 25 oct. 2018

8 j'aime

La Forêt sombre
EowynCwper
3

Critique de La Forêt sombre par Eowyn Cwper

(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...

le 16 juil. 2018

8 j'aime

1

Mélancolie ouvrière
EowynCwper
3

Le non-échec quand il est marqué du sceau de la télé

Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...

le 25 août 2018

7 j'aime

3