Tin Wolf
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XIXe siècle, dans la campagne française. John McBride (Boyd Holbrook) doit déterminer si le cadavre d’un adolescent de quatorze ans est l'œuvre d’un homme ou d’une bête sauvage. Pathologiste pour l’armée, McBride est hébergé par Seamus Laurent (Alistair Petrie), un riche propriétaire terrien et sa femme, Isabelle (Kelly Reilly). Eux-mêmes sont désemparés car leur fils, un ami de la victime, a disparu depuis deux semaines. Après “The King’s man : Première Mission” et “Death on The Nil” (2021), une fois de plus, la Grande Guerre sert de prologue à un récit horrifique à base de morts violentes, de créatures monstrueuses et de malédictions. Tout commence dans le fracas des bombes et de la mitraille, en 1917, sur le front de la Somme, lorsque durant un assaut meurtrier - sous les gazs ennemis - le Capitaine Edward Laurent est blessé par balle. Ces soldats français munis de dérisoirs mouchoirs en tissu et de masques rudimentaires sous une pluie ocre seront l’une des premières visions saisissantes du film. Sur la table d’opération, le chirurgien retire deux balles allemandes du Capitaine Edward, mais une troisième balle en argent gravée lui sera aussi retirée. Ce mystère nous transportera quelque 35 ans en arrière au moment où, pour chasser des bohémiens de sa propriété, Seamus Laurent et d’autres riches bourgeois engagent une escouade de mercenaires. Ayant pourtant un droit sur ces terres, les gens du voyage sont massacrés sans pitié lors d’un plan séquence aux perspectives hallucinantes digne de long-métrages tels que “Le Dernier des Mohicans”, “Les Fils de l’Homme” ou encore “The Revenant”. Cette hécatombe de vies humaines ne restera pas impunie, quand une malédiction ancestrale s'abattra sur la région. Situé aux frontières de “Wolfman” de Joe Johnson et “Le Pacte des Loups” de Christophe Gans, “The Cursed” de Sean Ellis (“The Broken”, “Anthropoid”) accompagné de sa brumeuse photographie est une terrifiante descente aux enfers visuellement baroque qui mérite le détour !!
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Créée
le 10 avr. 2022
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