Comment noter ce qui n'est autre qu'un message politique pur et dur ? Et le message passe.
Ce qui est une oeuvre indéniablement anti-JO, dans la lignée de Wolf’s Calling, celle-ci dénonce également la gestion du la crise du coronavirus par le Japon, mais aussi une autre épidémie, celle de la cupidité, et une critique globale de la société japonaise, réclamant un changement.
Les images et la musique jusqu'au-boutistes sont fortes. La date de sortie, marquant ce "jour de la destruction", était le jour initial d'ouverture des Jeux de 2020, bien que repoussé d'un an. Toyoda a même organisé une manifestation la veille de cette sortie et a défilé dans les rues de Tokyo à cette occasion.
Je ne comprends pas toutes les métaphores spirituelles mises en avant mais face à un message si fort et engagé, sans filtre et ne se cachant pas, on ne reste pas de marbre devant l'oeuvre et on ne peut que saluer cette performance puissante.